Article publié le 29/06/2009 Dernière mise à jour le 29/06/2009 à 21:40 TU
Comme il l'avait annoncé, le Conseil des Gardiens de la Constitution a procédé lundi à un recomptage partiel des voix de l'élection présidentielle contestée du 12 juin dernier. Cette même instance de la République islamique a d'ores et déjà déclaré que le scrutin ne serait pas annulé, ce que réclament les candidats réformateurs battus, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi.
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Selon des résultats partiels et officieux publiés par l’agence Fars, proche du gouvernement, les résultats restent inchangés dans une dizaine de villes où a eu lieu le recomptage de 10% des bulletins de vote.Il s’agit de villes petites et moyennes, et même de plus grande importance, comme dans la province de Kerman située dans le sud de l’Iran, ou comme à Islam-shar ou Karadj, à la périphérie de Téhéran.
Dans tous ces endroits, les résultats sont les mêmes que ceux annoncés par le ministère de l’Intérieur lors de la présidentielle, le 12 juin dernier.
Dans un premier temps, le porte-parole du Conseil des Gardiens a annoncé lundi matin qu’une rencontre avait eu lieu entre le représentant de Mir Hossein Moussavi et la commission spéciale mise en place par le Conseil des Gardiens de la Constitution.
Mais finalement à la mi-journée, le porte-parole du Conseil des Gardiens a annoncé que cette rencontre n’avait pas donné de résultats. Il n’y a donc pas eu d’accord entre le candidat de l’opposition et le Conseil des Gardiens de la Constitution qui représente le pouvoir.
Le pouvoir a donc décidé de passer outre les critiques du principal opposant, et d’annoncer finalement la confirmation des résultats de l’élection présidentielle avec la victoire annoncée du président Ahmadinejad.
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