par RFI
Article publié le 28/06/2009 Dernière mise à jour le 29/06/2009 à 09:13 TU
C'est du « harcèlement », de « l'intimidation » : David Miliband, le ministre britannique des Affaires étrangères, n'a pas mâché ses mots, pour dénoncer l'action des autorités iraniennes à l'encontre du personnel de l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran.
Neuf employés locaux ont été arrêtés, vraisemblablement samedi 27 juin. Ils sont accusés d'avoir joué un « rôle dans les émeutes » qui ont suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad. Selon l'agence officielle Fars, qui ne cite pas ses sources, ces huit personnes auraient même joué un rôle « considérable ».
La Grande-Bretagne a donc immédiatement réagi, estimant que ces arrestations étaient inacceptables. David Miliband a exigé que ces employés soient « libérés indemnes et puissent reprendre leur travail ». Un évènement qui vient dégrader encore davantage les relations diplomatiques entre Londres et Téhéran.
L'UE solidaire de la Grande-Bretagne
Depuis plus d'une semaine maintenant les autorités iraniennes accusent les pays occidentaux d'avoir planifié et aidé les contestataires. La Grande-Bretagne est tout particulièrement visée. Il y a une semaine, l'Iran avait expulsé deux diplomates britanniques, avant que Londres ne réplique de la même manière.
Réunis sur l'île grecque de Corfou, ce dimanche, les chefs de la diplomatie des pays de l'Union européenne ont tenu à se montrer unis face à l'Iran. En leur nom, David Miliband a menacé Téhéran d'une réponse ferme et collective si le personnel diplomatique devait à nouveau faire l'objet de persécutions.
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