par RFI
Article publié le 03/07/2009 Dernière mise à jour le 03/07/2009 à 05:30 TU
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à Tokyo, première étape de sa tournée asiatique, le 1er juillet.
(Photo : Reuters)
Le premier jour de la visite de Ban Ki-moon en Birmanie pourrait correspondre à l'ouverture du procès de Aung San Suu Kyi, c'est programmé de cette façon et ce n'est pas un hasard de calendrier.
« J'en suis tout à fait conscient » a déclaré le secrétaire général de l'ONU depuis Tokyo, première étape de sa tournée asiatique. Ban Ki-moon décline ainsi les priorités de son voyage: libération de tous les prisonniers politiques, reprise immédiate du dialogue visant à la réconciliation entre le gouvernement militaire et les leaders de l'opposition, et mise en place de conditions permettant la tenue d'élections crédibles.
Des objectifs tellement éloignés de ceux du gouvernement birman que l'on peut se demander si l'ONU ne risque pas une nouvelle humiliation en Birmanie, où les huit déplacements de l'envoyé spécial Ibrahim Gambari n'ont jusque là donné aucun résultat.
Pire, certains observateurs redoutent que le voyage de Ban Ki-moon ne vienne cautionner un processus électoral que rejette l'opposition, tant que la Constitution n'aura pas été amendée.