par RFI
Article publié le 10/07/2009 Dernière mise à jour le 10/07/2009 à 06:26 TU
Le Ghana sera le premier pays d'Afrique subsaharienne à accueillir le président américain Barack Obama ce vendredi 10 juillet.
(Photo : Reuters)
« Il fallait un pays où l’on puisse parler de démocratie et de liberté », a expliqué récemment un officiel de Washington. Dans une interview publiée la semaine dernière. Barack Obama confirme, c’est bien la raison principale qui a motivé son choix.
Depuis 1992 et l’avènement du multipartisme, le Ghana a connu plusieurs élections démocratiques et pacifiques et deux alternances au pouvoir y compris en décembre dernier et avec très peu d’écart entre les candidats. « Le pays est stable et nous voulons mettre en valeur le mode de gouvernance du Ghana », a dit le président américain. Et de regretter au passage que d’autres pays aient fait marche arrière, comme le Kenya. « Dans le pays de mon père, je suis inquiet de voir que les partis politiques ne semblent pas aller vers une réconciliation permanente ».
Le Nigeria s’était enorgueilli d’être le premier à recevoir George Bush en 2003. Avec ses violences et ses élections de 2007 entachées de fraude, cet important fournisseur de pétrole des Etats-Unis n’a pas été retenu cette fois.
Six mois après son investiture, Barack Obama ne voulait pas tarder à se rendre en Afrique. Le Ghana, pays anglophone, souvent présenté aussi comme un bon élève sur le plan économique, a visiblement semblé le mieux adapté. Une seule escale dans la foulée du G8 avant de revenir plus tard pour une tournée.
« Le Ghana est un pays stable. (...) Avec une croissance de 6% par an depuis 5 ans, le Ghana est salué pour son développement économique. »
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