Article publié le 06/01/2009 Dernière mise à jour le 06/01/2009 à 03:13 TU
John Atta-Mills (d) succède à John Kufuor (g) à la tête du Ghana.
(Photos : Government of Ghana/ Montage RFI)
Avec notre envoyé spécial à Accra, Raphaël Reynes
Après une bataille électorale très rude, c’est une transition politique « en douceur » qui s’annonce, au Ghana.
Devant le Parlement, hier, John Kufuor a reconnu qu’il aurait préféré remettre le pouvoir à un candidat de son parti. « Mais je suis un démocrate et je reconnais le choix des électeurs », a-t-il ajouté, souhaitant que le Ghana profite de l’expérience de John Atta-Mills qui fut vice-président, à l’époque de Jerry Rawlings.
Dans son premier discours après la proclamation des résultats, John Atta-Mills avait également tendu la main à son adversaire. Espérant, dit-il, pouvoir travailler avec Nana Akufo-Addo. « Nous prendrons conseil auprès du gouvernement sortant chaque fois que cela sera nécessaire », a confirmé, hier, l’un des cadres du NDC.
Elu avec 50,23% des voix et ne pouvant compter que sur la moitié des voix au Parlement, le nouveau chef de l’Etat devra de toute façon montrer sa capacité à rassembler et à gouverner un pays qui se veut exemplaire, en termes de démocratie. Mais un pays qui, désormais, est politiquement coupé en deux.
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