par RFI
Article publié le 11/07/2009 Dernière mise à jour le 11/07/2009 à 07:10 TU
De g à d : Ali Bongo, ministre de la Défense et fils du président défunt, Casimir Oye Mba, ministre des Mines et le Premier ministre Jean Eyéghé Ndong.
(Photos : AFP)
L'équation demeure difficile pour le PDG, un parti qui a dû également inventer à la hâte une procédure de désignation de son candidat qui n'existait pas dans ses statuts.
Selon nos informations, trois noms seraient toujours en lice sur la dizaine de candidatures enregistrées. Ali Bongo, ministre de la Défense et fils du président défunt ; Casimir Oye Mba, ancien gouverneur de la BCEAC (Banque centrale des États d'Afrique centrale), ex-Premier ministre et actuel ministre des Mines ; et enfin le Premier ministre Jean Eyéghé Ndong.
Faux-fuyants
Le bureau politique qui se réunit plusieurs fois par jour depuis une semaine, tente de trouver un compromis entre les uns et les autres, mais en vain. Embarrassé par la situation, Faustin Boukoubi, le secrétaire général du parti, assure qu'il fera connaître ultérieurement, en tout cas d'ici à la fin de la semaine prochaine, le nom du candidat désigné.
Et pour toute explication à ce retard inattendu, il évoque pêle-mêle un calendrier bouleversé notamment par l'absence aux auditions de l'un des dix candidats à la candidature, la fin du deuil national, puis un conseil des ministres. Autant de faux-fuyants.
Aujourd'hui, l'heure est aux négociations en coulisses, des négociations qui durent parfois des nuits entières et qui impliquent, outre les caciques du parti, les familles.
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