par RFI (avec AFP)
Article publié le 11/07/2009 Dernière mise à jour le 11/07/2009 à 14:39 TU
Barack Obama a prononcé samedi un discours très attendu devant le Parlement ghanéen, dans lequel le président américain a énoncé un principe, selon lui fondamental. Rappelant que « l’avenir de l’Afrique appartenait aux Africains eux-mêmes », il a précisé que les Etats-Unis les soutiendraient dans leurs efforts. Barack Obama a par ailleurs promis la poursuite du soutien américain à la lutte contre les maladies en Afrique.
« Le développement dépend de la bonne gouvernance et c'est ce qui a manqué dans de trop nombreux endroits et depuis trop longtemps. »
Appel aux règles de bonne gouvernance
Tout en reconnaissant la part de responsabilité du colonialisme, le chef de la Maison Blanche a ajouté qu’il est toutefois « facile de rejeter la faute sur les autres », et que l’Occident n’est pas responsable de la destruction de l’économie zimbabwéenne depuis dix ans, ni des guerres où on enrôle les enfants dans les rangs des combattants.
Selon Barack Obama, « le développement dépend de la bonne gouvernance. C’est un ingrédient qui a fait défaut pendant beaucoup trop longtemps, dans beaucoup trop d’endroits ».
Le président des Etats-Unis a noté les progrès que l’Afrique a accomplis dans le domaine sanitaire, « mais il y a encore trop de gens à mourir de maladies qui ne devraient pas les tuer », a-t-il dit.
Barack Obama a évoqué les 63 milliards de dollars déjà alloués par les Etats-Unis au combat sanitaire. Il a indiqué qu’il poursuivrait l’effort déployé par son prédécesseur, George W. Bush, contre le sida.
Le président américain a par ailleurs promis la poursuite du soutien américain avec l’objectif d’éradiquer la malaria, la tuberculose et la polio. « Nous combattrons les maladies tropicales négligées et nous investirons dans les systèmes de santé publics », a-t-il ajouté.
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