Article publié le 11/07/2009 Dernière mise à jour le 12/07/2009 à 00:34 TU
Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner (c) en compagnie des diplomates français au Moyen-Orient, à Damas, le 11 juillet 2009.
(Photo : AFP)
C’est un Bernard Kouchner relativement optimiste qui est arrivé à Damas, en provenance de Beyrouth. « Optimiste, car les élections de juin au Liban ont été une réussite, et ce n’était pas gagné », a souligné le chef de la diplomatie française.
Optimiste aussi, parce que la Syrie et le Liban ont échangé des ambassadeurs et entretiennent désormais des relations diplomatiques normales, pour la première fois de leur histoire. Bernard Kouchner a rappelé le rôle important que la France a joué dans ce processus.
Sans ingérence
Le chef de la diplomatie française espère que le Premier ministre libanais, Saad Hariri, va réussir bientôt à former un gouvernement, mais sans ingérence. « Il faut que la dynamique vienne du Liban. Je ne pense pas qu’il revient à la Syrie de faciliter la formation de ce gouvernement ».
Le ministre français des Affaires étrangères va également évoquer avec les dirigeants syriens le processus de paix régional. « Dans la région, il y a des choses qui bougent, des gens qui se parlent, des pays comme la Syrie et l’Arabie Saoudite qui semblent se rapprocher, ça c’est positif ».
Bernard Kouchner est en revanche beaucoup moins optimiste en ce qui concerne « le processus de paix israélo-palestinien qui n’avance pas, au contraire ».
A lire