par RFI
Article publié le 13/07/2009 Dernière mise à jour le 13/07/2009 à 13:07 TU
Dans les quartiers sud de Mogadiscio les habitants vivent dans une paix relative. Mais dans le Nord les combats n’ont pas cessé depuis samedi. Les blessés sont arrivés par dizaines dans les hôpitaux de la ville. Celui de Medina accueille 300 blessés pour une capacité de 85 lits.
Plusieurs soldats ont été également acheminés dans le centre médical de l’Amisom situé près de l’aéroport. Sous les tentes, plusieurs soldats du gouvernement sont gravement blessés.
Mohamed Anshur, 23 ans a ses deux jambes entièrement enveloppées de bandage : « Les balles sont passées par en bas et ont traversé mes deux jambes jusqu’au bas ventre. Quand j’irai mieux je repartirais me battre. Mais la situation est devenue pire qu’avant pour nous. »
A côté de lui un homme entre la vie et la mort, le sergent John Manda, infirmier de l’Amisom : « Il est toujours en observation avec les médecins qui voulaient lui amputer la jambe, ou alors le transférer à Nairobi. »
Depuis le début de l’offensive lancée début mai par les shebab, les blessés sont en effet tellement nombreux que plusieurs ont été envoyés au Kenya.
Si le gouvernement de transition somalien a affirmé avoir repris le contrôle de la situation dimanche soir la menace reste présente et les deux camps se font face, reprenant quelques mètres pour les reperdre aussitôt.
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