Article publié le 20/07/2009 Dernière mise à jour le 20/07/2009 à 11:25 TU
(De g. à d.) Au premier plan, les représentants du président déchu Zelaya : Enrique Flores, Milton Jimenez et Aristides Mejia. En second plan, les représentants du président par intérim Micheletti : Mauricio Villeda et Carlos Lopez, après l'échec des négociations de dimanche 19 juillet.
(Photo : Reuters)
Les pourparlers sont au point mort mais le dialogue n’est pas rompu. En effet, à l’issue du deuxième round de négociations, les deux délégations n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur un point essentiel du plan présenté samedi par le médiateur Oscar Arias. Un point qui prévoit le retour au pouvoir du président déchu Manuel Zelaya.
Les représentants du gouvernement de facto ont réitéré qu’ils considéraient cette proposition comme inacceptable. En contrepartie, ils avaient présenté au début de la session un document qui prévoyait bien le retour de Manuel Zelaya dans son pays, mais seulement pour qu’il puisse affronter la justice hondurienne.
Intensifier les efforts
Dans ces conditions, il était impossible de parvenir à un accord. D’où ce nouvel échec des négociations entre les deux camps rivaux, qui risque de mettre un terme à toute discussion.
Cependant, le président costaricien Oscar Arias n'a pas perdu l'espoir. Il a demandé aux deux délégations un délai de trois jours pour continuer à chercher une solution. Pour ce faire, il a l’intention de consulter séparément Manuel Zelaya et Roberto Micheletti. En revanche, on ne sait toujours pas si de nouvelles négociations auront lieu. Mais si c’était le cas, elles pourraient alors reprendre mercredi.
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