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Honduras

Négociations dans l'impasse

Article publié le 19/07/2009 Dernière mise à jour le 19/07/2009 à 07:42 TU

Le président costaricien Oscar Arias (G), Carlos Lopez (C), représentant du président par intérim Micheletti, et Rixi Moncada (D), représentante du président déchu Zelaya, après l'échec des négociations de San Jose, le 18 juillet.(Photo : Reuters)

Le président costaricien Oscar Arias (G), Carlos Lopez (C), représentant du président par intérim Micheletti, et Rixi Moncada (D), représentante du président déchu Zelaya, après l'échec des négociations de San Jose, le 18 juillet.
(Photo : Reuters)

Réunis samedi au Costa Rica, le président déchu du Honduras Manuel Zelaya et les représentants du président par intérim Roberto Micheletti n’ont toujours pas trouvé d’accord pour sortir le Honduras de la crise qu’il traverse depuis le coup d’Etat militaire du 28 juin passé. C'était la deuxième tentative du président costaricien pour trouver une issue à la crise politique au Honduras. Oscar Arias a proposé aux deux camps la formation d'un gouvernement de réconciliation nationale et l'élection présidentielle anticipée. Accord accepté par le président déchu Manuel Zelaya mais rejeté par les représentants de Roberto Micheletti.

Avec notre correspondant régional, Patrick John Buffe

Les négociations sont dans l’impasse. Les autorités honduriennes issues du coup d’Etat n’ont pas accepté le plan d’Oscar Arias, le président de Costa Rica qui jouait dans ces négociations un rôle de médiateur.

Le président costaricien avait proposé aux deux délégations le retour au pouvoir du président déchu à la tête d’un gouvernement de réconciliation nationale et l’organisation d’élection présidentielle anticipée en octobre prochain.

Irréconciliables

Alors que Manuel Zelaya a accepté les termes de cet accord, les représentants du président Micheletti ont rejeté toute possibilité d’un retour au Honduras du président renversé lors du coup d’Etat du 28 juin dernier.

Les positions irréconciliables entre les deux parties et l’intransigeance du président Micheletti sont inquiétantes car si les pourparlers échouent définitivement Manuel Zelaya a d’ores et déjà annoncé qu’il rentrerait coûte que coûte dans son pays pour tenter de récupérer le pouvoir. Ce qui pourrait être le prélude à des confrontations violentes entre l’armée hondurienne qui a été placée en état d’alerte maximale et les partisans de Manuel Zelaya qui ce samedi sont une fois encore descendus dans les rues de la capitale, Tégucigalpa.