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Honduras

Reprise de la médiation costaricaine

par  RFI

Article publié le 17/07/2009 Dernière mise à jour le 04/08/2009 à 04:22 TU

Oscar Arias s'adressant aux médias après les négociations du 10 juillet 2009 à San Jose.(Photo : REUTERS/Juan Carlos Ulate)

Oscar Arias s'adressant aux médias après les négociations du 10 juillet 2009 à San Jose.
(Photo : REUTERS/Juan Carlos Ulate)

Le président Oscar Arias va recevoir samedi, au Costa Rica, les délégations des deux camps, le camp du président destitué et de ceux qui sont désormais aux commandes du pays. Le médiateur, Oscar Arias, soumettra son projet de gouvernement de réconciliation nationale, qui pourrait être dirigé par Manuel Zelaya, toujours contraint à l'exil. Les pourparlers risquent de se dérouler dans une atmosphère tendue.

La cacophonie règne autour de la crise hondurienne. Fidel Castro accuse les Etats-Unis de chercher à consolider le coup d'Etat militaire. Même tonalité, Hugo Chavez affirme, lui aussi, que le renversement de Manuel Zelaya a reçu l'aval du département d'Etat. La Prix Nobel de la paix Rigoberta Menchu demande une médiation régionale. Il n'est pas correct que les négociations soient laissées aux soins du seul Costa Rica, dit-elle.

Au milieu de ce tumulte, l'autre Prix Nobel, Oscar Arias, tente des propositions : il suggère la formation d'un gouvernement d'union nationale dirigé par Manuel Zelaya. Micheletti affirme qu'il est ouvert au dialogue, mais qu'on ne lui imposera rien. Il se dit prêt à démissionner si son rival renonce au pouvoir.

Le chef de l'Etat déposé ne l'entend pas de cette oreille. Si les pourparlers de ce samedi échouent, il a prévenu, il prépare des alternatives, dit-il, aérienne, terrestre et autres pour rentrer dans son pays.

Son appel à l'insurrection a visiblement eu un écho chez certains dans le camp pro-Zelaya. Des centaines de personnes ont dressé des barrages sur les routes qui mènent à la capitale : ils réclament le retour au pouvoir du président déchu, le couvre-feu est à nouveau en vigueur.