Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Etats-Unis

Obama promet de réformer la santé cette année

Article publié le 23/07/2009 Dernière mise à jour le 23/07/2009 à 05:08 TU

Le président américain a assuré mercredi qu'il réformerait le système de santé cette année, lors d'une conférence de presse à Washington. Ce projet, grande promesse de campagne de Barack Obama, se heurte non seulement à l'opposition farouche de ses adversaires républicains, mais aussi aux fortes réticences des plus conservateurs de ses amis démocrates, inquiets de son coût alors que le déficit fédéral vient de dépasser les 1 000 milliards de dollars.

Barack Obama souhaite offrir une couverture médicale aux quelques 46 millions d'Américains qui en sont dépourvus.(Photo : Reuters)

Barack Obama souhaite offrir une couverture médicale aux quelques 46 millions d'Américains qui en sont dépourvus.
(Photo : Reuters)

Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du

Lorsqu’il s’agit de faire taire les critiques, Barack Obama retrouve le ton et la persuasion de la campagne électorale. Et surtout lorsqu’il monte au créneau pour défendre « sa » promesse de campagne, la promesse d’une couverture maladie pour le plus grand nombre :

« Ce n’est pas pour moi que je le fais. Moi, j’ai une excellente couverture sociale, comme les membres du Congrès d’ailleurs. Il s’agit des lettres que je lis tous les jours, de cette femme qui paye 700 dollars d’assurance chaque mois pour découvrir que son traitement pour le cancer n’est pas couvert. Il s’agit de chaque individu, de chaque entreprise et de chaque contribuable américain, qui continuent à porter le fardeau d’un problème que Washington n’a pas réussi à régler depuis des années ».

Barack Obama attaqué par les républicains, violemment, mais aussi par une partie des démocrates les plus conservateurs. Et pourtant, dit il, des progrès ont été faits dans les négociations :

« Je comprends combien cette ville peut se consumer dans le jeu politicien, dans les petites querelles de qui est en hausse et qui est en baisse. Mais ce qu’il faut regarder, là maintenant, ce sont les progrès que l’on a déjà faits, et pas ceux qu’il reste à faire ».

La marge de manoeuvre est étroite pourtant. Le 7 août, les sénateurs partiront en vacances. Tous les présidents savent que les réformes les plus importantes doivent être adoptées dans les six premiers mois. Après, le Congrès entre en campagne pour la mi-mandat, et il est souvent déjà trop tard.