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Gabon / Présidentielle

L'opposition réclame la démission de deux ministres candidats

par  RFI

Article publié le 28/07/2009 Dernière mise à jour le 28/07/2009 à 14:06 TU

Huit candidats aux élections présidentielles gabonaises exigent, entre autres, la démission d'Ali Bongo, ministre de la Défense et candidat du PDG.(Photo : AFP)

Huit candidats aux élections présidentielles gabonaises exigent, entre autres, la démission d'Ali Bongo, ministre de la Défense et candidat du PDG.
(Photo : AFP)

Ils sont huit candidats à la présidentielle du 30 août à exiger la démission de deux ministres candidats. Parmi eux Ali Bongo, le fils du président défunt, investi par le Parti gabonais démocratique (PDG). Il a été reconduit ministre de la Défense dans le gouvernement de transition de Biyogué Mba. Autre ministre visé, celui de l'Enseignement technique, Pierre-Claver Maganga Moussavou, également président du PDS, un parti de la majorité. L'Union gabonaise pour la démocratie, l'UPG a exprimé sa colère lors d'une réunion lundi à Librevile.

La pression encore timide au lendemain de la formation du nouveau gouvernement le 22 juillet dernier s’est corsée lundi.

Pierre Mamboundou, et ses colistiers ont exigé que les deux candidats restés au gouvernement quittent leur fonction. « C’est une situation que nous ne pouvons absolument pas accepter : qu’un candidat appelé à solliciter le suffrage de la population se permette de disposer des services de renseignements qui peuvent lui livrer à tout moment des éléments dont il a besoin sur les autres candidats », a déclaré le porte-parole Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé.

Egalement mis en cause, Pierre-Claver Maganga Moussavou, candidat du PSD, n’y voit aucun inconvénient. Lui aussi souhaite qu’Ali Bongo démissionne. « Avant que la campagne ne commence, je partirai. Et comme les gens n’ont pas le courage de dire à Ali Bongo de partir, moi je lui demande de ne pas prêter le point à la critique et de méditer cette phrase du président Bongo : ‘On peut tout faire avec les baïonnettes, sauf s’asseoir dessus’ ».

Dans un entretien avec la presse vendredi dernier, le ministre de la Communication Laure Olga Gondjout a indiqué qu’aucun texte législatif n’oblige un candidat à une élection de quitter ses fonctions.