par RFI
Article publié le 18/08/2009 Dernière mise à jour le 18/08/2009 à 12:31 TU
Le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen veut faire de la lutte contre la piraterie une des priorités de l'Alliance atlantique.
(Photo : Arnd Wiegmann/Reuters)
Une force de l'Otan constituée aujourd'hui de 5 bâtiments de guerre : un destroyer américain, une frégate britannique et des navires Grecs, Italiens et Turcs. Ce dispositif travaille en coopération avec la Task Force 150, la force des Nations unies chargée de la lutte contre le terrorisme. A ses différentes opérations s'ajoutent la Task Force 151, placée sous commandement américain, et la force navale Atalante, mise sur pied par l’Union européenne en décembre 2008, et qui compte actuellement 9 navires. En juin, le Conseil de l’Union a décidé de prolonger la mission pour une durée d'un an.
A la différence de l'Union européenne, l'Otan n'a pas signé d'accord concernant le sort des pirates arrêtés. L'Europe, en revanche, a mis en place un dispositif de coopération avec les autorités kenyanes, chargées des poursuites contre les pirates. L'UE pourrait aussi, à l'avenir, passer un accord similaire avec les Seychelles.
Concernant la situation à terre, l'Otan promet de venir en aide aux Etats qui souhaiteraient développer leur propre capacité de lutte contre la piraterie. Le Pentagone fournit déjà des armes, en petit quantité, aux forces de sécurité somalienne. De son côté, la France a signé un accord bilatéral avec le gouvernement de transition à Mogadiscio, au terme duquel elle assure la formation de 154 gardes-côtes somaliens sur le sol djiboutien.
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