par RFI
Article publié le 27/08/2009 Dernière mise à jour le 27/08/2009 à 10:04 TU
Pour l’instant, l’opération est au stade symbolique avec une brigade de gendarmerie et un commissariat à Bouaké. Il s'agit d'une centaine d’hommes environ, pour moitié FDS, Forces de défense et de sécurité ivoiriennes (loyalistes) et pour moitié ex-combattants des Forces nouvelles (FN).
Le déploiement à Abidjan, Gourougou et Daloa devra encore attendre. Combien de temps ? Aucune précision pour l’instant, mais ce sera sans doute le temps que le statut de cette brigade mixte soit clarifié. Le décret prévu pour cela n’est toujours pas signé. Dans leur mission de sécurité, ces hommes vont poser des actes et il faut qu’ils soient couverts par un texte, explique un responsable chargé du processus de sortie de crise.
L’autre problème est celui que connaît le Centre de commandement intégré (CCI), qui fournit les agents pour ces brigades mixtes. Il s’agit de problèmes de financement. Alors qu’il devrait déployer 8 000 hommes, moitié FDS, moitié FN pour sécuriser le processus électoral, jusqu'ici pas plus de 600 hommes ont été affectés sur le terrain.
Une bonne nouvelle toutefois : depuis mercredi, le décaissement par le gouvernement d’un montant d’un milliard de francs CFA, environ 150 millions d’euros, a été effectué pour le CCI.
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