Article publié le 29/08/2009 Dernière mise à jour le 29/08/2009 à 01:27 TU
« Tous les Réunionnais qui le souhaitent pourront se faire vacciner ». Au premier jour de son voyage de deux jours à La Réunion où elle est arrivée vendredi matin, Roselyne Bachelot a tenu à rassurer la population de cette île où 22.500 cas de grippe A ont été enregistrés. A la question de savoir si La Réunion ne sert pas de "laboratoire" au gouvernement pour la grippe A(H1N1), Roselyne Bachelot a fortement contesté cette idée. Reportage au centre hospitalier de Saint-Denis.
La ministre de la Santé Roselyne Bachelot lors d'une conférence de presse le 24 août 2009.
(Photo: Reuters)
Ensuite sans masque ni blouse, elle se rend à la maternité, au service de pédiatrie, presque vide en ce jour alors qu’il débordait d’enfants le week-end dernier.
L’étape suivante est le service, grippe A, des adultes. La ministre de la Santé a tenu à mettre les choses au point sur le dispositif médical actuel à La Réunion contre la grippe H1N1.
« Pour moi La Réunion n’est pas un laboratoire, n’est pas une expérience, ni une expérimentation. En raison de sa situation dans l’hémisphère austral, La Réunion est le premier département français touché par la grippe. Nous nous y attendions, et je viens vérifier que la structure sanitaire, la structure soignante, est adaptée à la situation de santé que rencontre La Réunion. »
La ministre de la Santé a indiqué que seraient par ailleurs envoyés à La Réunion et Mayotte 16.000 doses de Tamiflu pédiatrique, 25.000 doses adultes et 2,5 millions de masques de protection.
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