Article publié le 30/08/2009 Dernière mise à jour le 30/08/2009 à 22:54 TU
Peter Mueller (g), président de la Sarre et chef de l'Union chrétienne démocratique et Heiko Maas (d), chef du Parti social démocratique, lors d'un entretien télévisé à Saarbruecken, le 30 aout 2009.
(Photo : Reuters)
A un mois des élections législatives, les résultats du scrutin de ce dimanche, auquel vingt millions d’électeurs étaient conviés, sont décevants pour les chrétiens démocrates d’Angela Merkel.
Les pertes en Sarre et en Thuringe, où la CDU d’Angela Merkel disposait d’une majorité absolue sont massives ; une douzaine de points. En Saxe, en revanche, le parti se maintient. Il est vrai qu’une alternative de gauche n’était pas réaliste, en raison de la faiblesse des sociaux-démocrates.
Angela Merkel avait réduit avant les élections, le test de ce dimanche à un enjeu régional, s’attendant à des reculs. Au-delà des pertes enregistrées, le basculement de deux régions de droite à gauche serait un camouflet supplémentaire.
Certes, les sociaux-démocrates qui ne décollent pas depuis des semaines dans les sondages, toujours très loin derrière les conservateurs, peuvent espérer rattraper leur retard. Mais les succès de la gauche en Thuringe et en Sarre s’expliquent avant tout par le bon score du Parti de la gauche radicale ; un allié que les sociaux-démocrates rejettent au plan national.
Les chrétiens-démocrates pourraient donc exploiter ces alliances régionales possibles, pour faire croire aux électeurs, que leurs concurrents souhaitent mettre de telles alliances en place également à Berlin, et ainsi démentir leurs promesses de campagne.
« C'est une déception mais si on compare les chiffres actuels avec les sondages au niveau national, c'est équivalent.. »
Sur le même sujet