Article publié le 30/08/2009 Dernière mise à jour le 31/08/2009 à 01:30 TU
En Israël, un an après la démission d'Ehud Olmert, l'ex-Premier ministre a été inculpé ce dimanche pour malversation et abus de pouvoir. C'est une première dans l'histoire du pays pour un ancien chef de gouvernement. Ehud Olmert sera poursuivi pour « fraude », « abus de confiance », « enregistrement de faux documents » et « dissimulation de revenus frauduleux ». L'intéressé a réagi en se disant « convaincu d'être en mesure de prouver une fois pour toute son innocence » devant la justice de son pays. Les faits qui lui sont reprochés se sont déroulés à l'époque où il était maire de Jérusalem puis ministre de l'Industrie et du Commerce entre 2003 et 2006.
Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
L'Etat d'Israël contre Ehud Olmert, l'acte d'accusation déposé contre l'ex-Premier ministre israélien, une première dans l'histoire d'Israël. Le dossier d'inculpation était présenté ce dimanche au tribunal de district de Jérusalem. Réaction de l'intéressé : Ehud Olmert se déclare convaincu d'être en mesure de prouver une fois pour toutes son innocence devant la justice.
Un de ses proches affirme que le dossier du parquet est comme « un fromage suisse plein de trous ». Trois chefs daccusations ont été présentés pour malversation et abus de pouvoir notamment dans l'affaire des enveloppes remises par un homme d'affaires américain, des voyages à l'étranger remboursés à plusieurs reprises chacun et aussi des nominations de certains de ses proches à des postes politiques.
Par contre, le procureur général n'a pas retenu d'inculpation pour corruption. Le 21 septembre dernier, Olmert a présenté sa démission du poste de Premier ministre et il devra maintenant comparaître devant les juges. Il rejoint ainsi toute une file d'hommes politiques israéliens tels le président Moshé Katsav et un de ses prédécesseurs Ezer Weizman, le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman et plusieurs autres ministres.
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