par RFI
Article publié le 02/09/2009 Dernière mise à jour le 02/09/2009 à 13:42 TU
A deux jours de l’annonce, par les différentes parties malgaches, aux médiateurs internationaux de leur décision sur la répartition des postes dans le régime de transition, Andry Rajoelina, le président de la transition, campe sur ses positions. Il s’arc-boute sur son poste et sur le nom du Premier ministre. Cette posture du chef de l'Etat semble être une entrave aux négociations.
Le chef de la transition malgache Andry Rajoelina à sa sortie du centre Joachim Chissano, le 6 août 2009.
(Photo : Carlos Litulo / AFP)
Ses contradicteurs souhaiteraient le voir un peu plus partager le pouvoir ou carrément l’abandonner. Le président évincé, Marc Ravalomanana, répète qu’« on ne peut pas légitimer un régime putschiste » et ses partisans ont repris leur rassemblement quotidien. Dans ces conditions, le dialogue même semble difficile.
Le 31 août, une réunion devait réunir les quatre mouvances mais le camp Rajoelina ne s’est pas montré. Une attitude qui pourrait solidariser ses adversaires et isoler les forces du changement, la coalition qui soutient le régime actuel.
L’échéance fixée à vendredi par la médiation internationale se rapproche sans qu’aucun scénario consensuel ne s’impose.
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