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Union européenne

Barroso poursuit sa campagne, Fillon assure qu'il le soutient

par  RFI

Article publié le 08/09/2009 Dernière mise à jour le 08/09/2009 à 13:47 TU

José Manuel Barroso fait l'unanimité au sein du Parti populaire européen (PPE), pour un second mandat à la présidence de la Commission européenne.(Photo : Sebastien Pirlet/Reuters)

José Manuel Barroso fait l'unanimité au sein du Parti populaire européen (PPE), pour un second mandat à la présidence de la Commission européenne.
(Photo : Sebastien Pirlet/Reuters)

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a entamé, lundi 7 septembre au soir, la dernière ligne droite de sa campagne en vue d'obtenir sa reconduction, au milieu de rumeurs présentant le Premier ministre français comme un rival possible pour lui. De son côté, François Fillon soutient « sans réserve la reconduction de José Manuel Barroso » à la tête de la Commission européenne.

Depuis le début de l’année, Bruxelles bruit de rumeurs plus contradictoires les unes que les autres sur les postes à pourvoir d’ici à décembre 2009.

D’habitude, le nom du futur président de la Commission est le seul à faire l’objet de véritables spéculations européennes, puisque le choix du commissaire de chaque pays reste longtemps une question très nationale. Cette année n’a pas dérogé à la règle, puisque beaucoup ont voulu voir en leur champion national le futur président de la Commission.

Le soutien officiel à José Manuel Barroso apporté fin juin pour sa propre succession par les 27 chefs d’Etat et de gouvernement n’y a pas changé grand-chose : ce n’était, en effet, qu’un soutien au président sortant pour son audition devant le Parlement et non une nomination formelle. Nul mystère donc, à une semaine du vote prévu au Parlement européen pour l’éventuelle reconduction de José Manuel Barroso.

On reparle de François Fillon...

Ces rumeurs resurgissent d’autant plus que la reconduction du président sortant n’est acquise que pour les conservateurs et qui va lui falloir réussir à décrocher le soutien de nombreux députés des autres groupes s’il veut une majorité sur son nom.

On reparle de François Fillon comme on a parlé de Christine Lagarde, Jean-Claude Juncker, Jan Pieter Balkenende, Tony Blair et beaucoup d’autres. Il y a fort à parier que ces noms reviennent sur le tapis, si les Irlandais approuvent le Traité de Lisbonne qui prévoit trois autres postes européens de premiers plans au moins.