par RFI
Article publié le 21/09/2009 Dernière mise à jour le 22/09/2009 à 12:48 TU
A New York, le 21 septembre, Ban Ki-moon lance la « Semaine du climat » dont le point culminant devrait être la conférence mondiale qui se tiendra lors de l'Assemblée générale de l'ONU du 22 septembre .
(Photo : AFP)
Selon Ban Ki-moon, le sommet qui s’ouvre ce mardi est la réunion qui rassemblera le plus de chefs d’Etat et de gouvernement jamais convoqués sur la question du changement climatique. Il s’agit de donner une impulsion politique au plus haut niveau.
Il sera bien sûr question de chiffres, avec au premier plan, celui de la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Pour limiter la hausse des températures à 2° Celsius dans les 100 prochaines années, les experts recommandent aux pays industriels de réduire leurs émissions de 40% d’ici 2020.
Si la Norvège pourrait accepter cette recommandation, l’Union européenne prévoit une baisse de 20%, voire 30% en cas d’accord international. Un accord qui s’avère peu probable, puisque les Etats-Unis semblent encore très réticents à l’idée de s’engager à moyen terme. Les pays émergents, quant à eux, rejettent carrément l’idée de se voir imposer de tels objectifs, par crainte de sacrifier leur développement économique.
Autre dossier important : celui de l’aide aux pays du Sud dans leur lutte contre le réchauffement climatique. Une aide qu’il faudra bien chiffrer. L’ONU attend des dirigeants réunis aujourd’hui des signes encourageants, faute de quoi Copenhague sera un échec.
Sur le même sujet
26/07/2009 à 09:50 TU
04/09/2009 à 12:02 TU