par Dominique Raizon
Article publié le 01/09/2009 Dernière mise à jour le 01/09/2009 à 16:15 TU
Mieux gérer les ressources énergétiques et agricoles
Une quinzaine de chefs d'Etat ainsi que le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon et son prédécesseur Kofi Annan sont attendus à cette Conférence. Les participants sont appelés à discuter des mesures nécessaires pour développer des services météorologiques permettant de mieux « prévoir l'évolution du temps », afin que les Etats puissent se préparer aux désastres naturels -tels que les inondations ou les fortes sécheresses- au lieu des subir, a indiqué le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud.
« En Afrique subsaharienne, il faut absolument pouvoir fournir aux agriculteurs des prévisions sur l'arrivée des saisons des pluies, par exemple. C'est fondamental pour leur sécurité alimentaire.»
Afrique/ agriculture
Pour mieux gérer les ressources énergétiques et agricoles, « nous avons besoin, aujourd'hui, d'anticiper le changement non seulement à un horizon d'une semaine, mais aussi à moyen et long termes », a expliqué Michel Jarraud. Ces 'nouveaux' instruments permettraient d'organiser des stratégies pour palier les retombées locales du réchauffement climatique notamment en Afrique et, de façon plus générale, dans les pays en développement : « Nous sommes maintenant arrivés au point où nous sentons qu'il existe un écart majeur qui doit être comblé », a expliqué Michel Jarraud.
Coopération entre les pays
« Il s'agit de renforcer les capacités humaines et celles entre les pays pour créer des structures de coopération Nord-Sud et Sud-Sud.»
Des prévisions au niveau local, régional, national, mondial ...
Sur ce dernier point, les Etats-Unis ont changé d'attitude : après des années de scepticisme face au phénomène, ils se sont présentés à la Conférence avec une délégation d'environ 50 personnes exprimant l'intention de « partager une grande quantité d'informations avec le monde en développement », selon les déclarations du directeur adjoint à la Maison Blanche pour l'Environnement, Sherburne Abbott.
Le cadre proposé vise également à améliorer les prévisions au niveau local où l'impact du réchauffement climatique peut en effet s'avérer beaucoup plus sévère qu'à un niveau national ou mondial, « en particulier dans les zones montagneuses ou sur les côtes » selon l'OMM.
La Conférence de Genève est la troisième du genre organisée par l'OMM après une première en 1979 et une deuxième en 1990. L'OMM qui se bat depuis des années pour que le réchauffement climatique soit au coeur des discussions entre Etats est également un des membres fondateurs du Giec (Groupe d'experts sur le climat), mis en place en 1988.Pour en savoir plus :
Consulter le site de l'OMM
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