Article publié le 22/09/2009 Dernière mise à jour le 23/09/2009 à 14:24 TU
Le président chinois Hu Jintao s’exprime lors du sommet de l’ONU sur le climat, au siège des Nations Unis à New York, le 22 septembre 2009.
(Photo : Shannon Stapleton / Reuters)
Avec notre envoyée spéciale, Véronique Rigolet
Il y a une vraie déception au siège des Nations unies face au peu d’engagements pris par les deux principaux pollueurs de la planète : la Chine et les Etats-Unis.
Ce matin à la tribune, le président chinois Hu Jintao s’est bien engagé à poursuivre ses efforts pour réduire notablement les émissions chinoises de gaz à effet de serre d’ici 2020, mais il n’a fait aucune proposition nouvelle ou chiffrée.
De son côté, le président américain Barack Obama a lui aussi défendu avec force la nécessité d’agir pour le climat appelant même à «une action mondiale, rapide et audacieuse », pour enrayer le changement climatique. Mais lui non plus n’a pas proposé de solution concrète.
Face à ce peu d’engagements, c’est presqu’avec des trémolos dans la voix que le président Sarkozy a lui défendu à la tribune « l’urgence d’agir », un véritable plaidoyer en faveur d’une action mondiale. « Nous sommes sur la voie de l’échec si nous continuons ainsi », s’est alarmé le président français qui a appelé à tenir un nouveau sommet avec les pays qui sont les plus gros pollueurs de la planète. Un sommet à la mi-novembre afin que chacun précise à nouveau leur engagement pour le sommet de Copenhague.
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