par RFI
Article publié le 27/09/2009 Dernière mise à jour le 27/09/2009 à 22:09 TU
Des milliers de manifestants de l'opposition dans les rues de Conakry, le 13 septembre 2009.
(Photo : AFP)
« Ceux qui soutiennent la candidature du capitaine Dadis manifestent partout. Ceux-ci ont déjà monopolisé les médias publics, la télévision. Il faudrait que ceux qui sont hostiles puissent manifester, exprimer leur point de vue... ».
Le ministre de l'Intérieur prévient l'opposition : les manifestations sont interdites jusqu'à la fête nationale du 2 octobre. Frédéric Kolié explique qu'il craint que les rassemblements dégénèrent pendant les festivités mais que, dès la fin des cérémonies, l'interdiction sera levée. Mais si l'opposition maintient son mot d'ordre : « attention aux troubles possibles ! ».
« Toute manifestation paisible n’est pas exclue. Mais s’il y a des troubles, ceux qui organisent la manifestation doivent être rendus comptables de ces troubles et des effets qui vont suivre. La déclaration est assez précise, nous nous sommes fondés sur la loi ( ..). la suspension des activités culturelles de nature à troubler l’ordre public. Si les gens, malgré tout contreviennent à ces instructions-là, ils seront rendus comptables des conséquences qui vont suivre ».
Le 28 septembre 1958, la Guinée refuse par référendum d'appartenir à la communauté française des colonies. Le 2 octobre l'indépendance est proclamée.
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