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ONU / Côte d'Ivoire

Les Nations unies se penchent sur le processus électoral ivoirien

par  RFI

Article publié le 29/09/2009 Dernière mise à jour le 29/09/2009 à 04:17 TU

Au menu du Conseil de sécurité de l'ONU de ce mardi : la Côte d’Ivoire. La communauté internationale veut rappeler son attachement au maintien du calendrier électoral dans ce pays. Le premier tour de la présidentielle est en théorie prévu pour le 29 novembre.

Le chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, à la tribune des Nations unies à New York, le 25 septembre 2009.( Photo : Mike Segar/ Reuters )

Le chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, à la tribune des Nations unies à New York, le 25 septembre 2009.
( Photo : Mike Segar/ Reuters )


Deux mois jour pour jour avant la date prévue des élections ivoiriennes, c’est une déclaration présidentielle que le Conseil de sécurité va adopter ce mardi à New York. Acte solennel visant à rehausser l’attention portée par la communauté internationale au processus électoral ivoirien, et son souci de le voir mené à son terme dans les délais les plus proches.

Pour les Nations unies, il s’agit d’encourager les institutions ivoiriennes à aller aux élections, en dépit des retards du processus électoral. Le président burkinabé Blaise Compaoré, « facilitateur » du dialogue inter-ivoirien, en avait fait tout autant lors de sa visite officielle il y a deux semaines en Côte d’Ivoire.

Au soir du 28 septembre, à Abidjan, on apprenait d’une source proche de la Commission électorale indépendante que les opérateurs techniques du processus électoral devraient remettre au Premier ministre Guillaume Soro le fichier électronique contenant la liste électorale provisoire « dans les 48 heures ».

Il y quatre jours à peine, devant l’Assemblée générale des Nations unies, le président Gbagbo déclarait que son pays était entré dans un processus irréversible devant conduire à ce rendez-vous capital de la démocratie ivoirienne qu’est le 29 novembre, jour prévu du premier tour de la présidentielle. Ce mardi, à New York, le Conseil de sécurité devrait, justement, le prendre au mot.