par RFI
Article publié le 29/09/2009 Dernière mise à jour le 29/09/2009 à 07:18 TU
Sept personnes ont été interpellées dans le nord du pays, à la frontière avec le Mali et l’Algérie, il y a une semaine. Mais cette information n’a été communiquée que le 28 septembre. Elles sont soupçonnées d’appartenir à la mouvance terroriste d’al-Qaïda au Maghreb islamique. Mais au Mali, pays dont sont originaires les personnes arrêtées, les autorités assurent qu’il ne s’agit pas de terroristes. Depuis l’attaque suicide du 8 août dernier, qui avait fait un mort, le kamikaze, et deux blessés français à Nouakchott, l’état-major mauritanien est sur le qui-vive.
D’après un colonel de l’armée mauritanienne, les sept personnes ont été arrêtées à plus de 1 000 kilomètre au nord-est de Nouakchott. Ce sont les GLAT, groupe de lutte antiterroriste qui patrouille depuis un an dans cette zone désertique et accidentée, qui auraient procédé à leur interpellation.
Les individus arrêtés, dont le nombre exact pourrait varier entre cinq et sept selon les sources, étaient encore interrogés le 28 septembre à Zouerate, la cité minière au nord du pays. D’après un autre militaire mauritanien, les faits qui leur sont reprochés ne sont pas encore bien connus. Ainsi, il pourrait tout aussi bien s’agir de trafiquants spécialisés dans la contrebande d’armes ou de cigarettes et pas forcément d’apprentis terroristes. L’enquête est en cours.
En Mauritanie, la traque aux salafistes semble s’être accentuée, notamment depuis l’attentat suicide perpétré le 8 août devant l’ambassade de France à Nouakchott. D’après une source sécuritaire, une soixantaine de prévenus se trouverait actuellement derrière les barreaux pour des faits liés au terrorisme islamiste. Certains attendraient même leur jugement depuis plus deux ans.
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