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Royaume-Uni / Proche-Orient

Plainte pour «crimes de guerre» contre Ehud Barak

Article publié le 30/09/2009 Dernière mise à jour le 30/09/2009 à 13:41 TU

Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, lors d'une conférence de presse à Tel Aviv, le 27 décembre 2008.(Photo : Reuters)

Le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, lors d'une conférence de presse à Tel Aviv, le 27 décembre 2008.
(Photo : Reuters)

Alors, qu'à Genève, le juge Richard Goldstone recommande de saisir la la Cour pénale internationale pour « crimes de guerre » et « possibles crimes contre l'humanité » durant l'offensive israélienne à Gaza, en Grande-Bretagne, des familles palestiniennes ont déposé une plainte contre le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, l'accusant de crimes de guerre et demandant son arrestation.

Avec notre correspondante à Jérusalem, Catherine Monnet

L'affaire embarrasse autant le Foreign Office qu'elle passionne les médias israéliens. La requête déposée par un groupe d'avocats britanniques, au nom d'un collectif pro-palestinien, fait la une des sites internet d'information israéliens. Le groupe Campagne de solidarité pour la Palestine, a profité de la venue à Brighton au Congrès du parti travailliste, d'Ehud Barak, pour demander l'arrestation de celui qui était déjà ministre de la Défense pendant l'offensive « Plomb Durci » à Gaza.

D'après des sources israéliennes, le Foreign Office est intervenu auprès du tribunal saisi pour lui demander d'appliquer l'immunité internationale à Ehud Barak. Une mesure dont avait déjà bénéficié son prédécesseur, Shaul Mofaz, il y a 5 ans. Le tribunal de Westminster a pour l'instant reporté sa décision, mais il n'est pas clair s'il continuera de le faire jusqu'au départ du pays d'Ehud Barak. Son entourage a en tout cas fait savoir qu'il ne modifira pas son programme.

De toute manière, le ministre israélien de la Défense a appris trop tard l'existence de cette démarche et n'a pas pu faire comme l'ancien commandant en Chef, Doron Almog, en 2005. Informé, pendant son voyage, qu'une plainte « pour ses activités militaires contre le peuple palestinien » avait été déposée contre lui, l'officier, à peine arrivé sur le sol britannique, avait fait immédiatement demi-tour.