par RFI
Article publié le 04/10/2009 Dernière mise à jour le 04/10/2009 à 16:24 TU
Le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad (D) rencontre Mohamed el-Baradeï (G), le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à Téhéran, le 4 octobre 2009.
(Photo : Reuters)
La visite à Téhéran du directeur général de l'AIEA aura permis de préciser les échéances qui attendent la République islamique. Le 19 octobre, la France, la Russie et les Etats-Unis discuteront avec le négociateur iranien de l'éventualité de faire enrichir l'uranium détenu par Téhéran à l'étranger.
Cette semaine, un diplomate français a souligné qu'un accord sur ce point ne constituait pas une alternative à la demande récurrente de voir l'Iran suspendre son programme d'enrichissement.
Concrètement, le groupe des 5+1 exige que l'Iran fasse sortir 1200 kilos d'uranium sur un stock estimé à 1500 kilos. Cela permettrait de garantir l'impossibilité pour l'Iran à court terme d'enrichir lui-même un stock d'uranium suffisant pour la fabrication d'une arme nucléaire.
Parallèlement, Mohamed el-Baradeï a annoncé que les inspecteurs de l'AIEA se rendraient le 25 octobre sur le site de la nouvelle usine d'enrichissement dont l'Iran a révélé l'existence, il y a une semaine.
« Il faut que nous puissions nous assurer que cette usine a été construite pour des raisons pacifiques », a souligné le directeur général de l'AIEA. Avant d'ajouter que « des inquiétudes demeurent sur les intentions de l'Iran ». Les semaines qui viennent permettront de savoir si la République islamique entend ou non les dissiper.
« Mohamed el-Baradeï a demandé à Téhéran de coopérer pleinement pour faire toute la lumière sur son programme nucléaire ».
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