Article publié le 05/10/2009 Dernière mise à jour le 05/10/2009 à 08:25 TU
Annoncé à 20 heures, c’est avec 2 heures de retard qu’Andry Rajoelina s’est exprimé, car cela a bouillonné en coulisse pour tenter de trouver les bons mots après plusieurs jours d’intenses tractations en France puis à Antananarivo.
Finalement le président de la transition à conditionné la mise en place des accords de Maputo à la levée des sanctions qui touche Madagascar depuis sa prise de pouvoir en mars dernier.
Si la communauté internationale accepte de relancer ses financements, si elle veut bien l’aider à organiser des élections, alors il discutera avec ses adversaires pour nommer un Premier ministre de consensus.
Une attitude qualifiée de « chantage »
Rajoelina essayé ainsi d’inverser les rôles pour ne plus apparaître comme celui qui fait échouer le processus. Certains qualifient cette attitude de « chantage » mais le « timing » est habilement choisi puisque une réunion de haut niveau doit avoir lieu mardi 6 octobre 2009.
Jean Ping, président de la Commission de l’Union africaine y participera tout comme le secrétaire d’Etat français Alain Joyandet et d’autres personnalités importantes.
Une occasion pour la communauté internationale de se positionner franchement puisque Andry Rajoelina lui a envoyé un message concret après des semaines d’atermoiements.