par RFI
Article publié le 18/10/2009 Dernière mise à jour le 18/10/2009 à 04:26 TU
Le général Abdul Salami Abubakar,ancien président du Nigeria et médiateur de la CEDEAO pour le Niger.
( Photo : wikimedia.org )
Pour les chefs d’Etat de la sous-région, le référendum organisé le 4 août dernier par le président Mamadou Tandja pour se maintenir au pouvoir, est contraire à l’esprit et à la lettre de la constitution du pays. Pour avoir ainsi violé les principes de la CEDEAO, le gouvernement nigérien écope de sanctions.
Des sanctions légères
Le sommet invite instamment Mamadou Tandja à reporter sine die les élections législatives prévues pour le 20 octobre. L’objectif est de favoriser un dialogue avec les principaux partis politiques.
Une mission de haut niveau, conduite par la présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, va délivrer ce message à Niamey ce dimanche. Du côté de l’opposition nigérienne, on espère que ce message sera entendu comme le déclare Mamadou Issoufou du PNDS (Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme) : « j’espère que le président Tandja entendra cette mission et que les conditions seront créées pour que le Niger retrouve la paix et que la classe politique nigérienne puisse retrouver le consensus qu’elle a mis en place ces dix dernières années.»
Désigné comme médiateur de la CEDEAO pour le Niger, l’ancien président du Nigeria, le général Abdul Salami Abubakar devrait convoquer assez rapidement à Abuja une réunion des acteurs politiques nigériens.