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Niger

Coup d'envoi de la campagne électorale

par  RFI

Article publié le 28/09/2009 Dernière mise à jour le 28/09/2009 à 11:02 TU

Les Nigériens sont appelés à voter le 20 octobre pour des élections législatives. La campagne électorale commence dès ce lundi 28 septembre 2009.(Photo : interet-general.info)

Les Nigériens sont appelés à voter le 20 octobre pour des élections législatives. La campagne électorale commence dès ce lundi 28 septembre 2009.
(Photo : interet-general.info)

La campagne pour les élections législatives du 20 octobre s'ouvre ce lundi matin au Niger. Elle se terminera le 18 octobre. Cette élection fait suite à la dissolution du Parlement en mai dernier par le président Mamadou Tandja. La dissolution a été suivie d'un référendum constitutionnel en août dernier qui permet au président nigérien de rester au pouvoir jusqu'en 2012. L'opposition, qui n'a jamais cessé de contester ce référendum, appelle aussi au boycott du scrutin.

Le scrutin du 20 octobre se déroulera en l'absence des trois principaux partis d'opposition. Le PNDS, le CDS, et le MODEN dénoncent l'organisation unilatérale de ces législatives et la nouvelle constitution adoptée le 4 août.

Ce week-end encore, la Coordination des forces démocratiques pour la République qui regroupe des partis, des ONG et des syndicats a manifesté pour réclamer le retour à l'ordre constitutionnel, et appeler une nouvelle fois au boycott massif du scrutin.

113 fauteuils de députés sont à pourvoir et une vingtaine de partis sont en lice. Au total, plus de 700 listes ont été validées par la Cour constitutionnelle. Parmi les candidats à la députation figurent le premier ministre Seyni Oumarou, et deux de ses ministres. Ils ont démissionné la semaine dernière du gouvernement et porteront les couleurs de la majorité.

L'Assemblée nationale sortante était défavorable à Mamadou Tandja depuis l'éclatement du parti présidentiel en début d'année. Le chef de l'Etat l'a donc dissoute en mai dernier afin de pouvoir mener, sans être inquiété, son projet de réforme constitutionnelle. Un projet qu'il a concrétisé par un référendum le 4 août, et grâce auquel il a notamment prolongé son mandat de trois ans, avec de nouvelles prérogatives.