par RFI
Article publié le 07/08/2009 Dernière mise à jour le 07/08/2009 à 20:10 TU
L’enjeu pour l’opposition qui a réussi à s’unir avant le référendum, ce sera sa capacité à maintenir la cohésion dans les rangs après le scrutin du 4 août. Le premier test devrait intervenir rapidement. Le président Tandja, qui a dissous l’Assemblée nationale en mai dernier, a prévu d’organiser des élections législatives au mois d’octobre prochain.
Aujourd’hui, la Coordination des forces démocratiques pour la République (CFDR) condamne un régime qualifié d’« illégitime ». Mais, demain, certains responsables ne seront-ils pas tentés d’aller aux élections ? Certaines voix, certes encore discrètes, s’interrogent déjà : faut-il laisser Mamadou Tandja gouverner seul ?
Reste que, dans la nouvelle Constitution imposée par le chef de l’Etat, l’Assemblée nationale a été dépouillée de ses prérogatives. Les députés nigériens ne pourront ni exercer de réels contrôles sur le pouvoir exécutif, ni le sanctionner.
Pour le moment, les poids-lourds de l’échiquier politique ne semblent pas avoir encore défini de stratégie. Vont-ils s’appuyer sur les citoyens qui ont boudé le référendum pour imposer à Mamadou Tandja une situation ingouvernable ? Vont-ils revenir dans le jeu fixé par Mamadou Tandja ? Ou se laisseront-ils porter par les évènements en espérant qu’ils leur seront favorables ?
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