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Côte d'Ivoire

Henri Konan Bédié répond à Laurent Gbagbo

par  RFI

Article publié le 18/10/2009 Dernière mise à jour le 18/10/2009 à 17:13 TU

Henri Konan Bédié à Port Bouët, le 17 octobre 2009.(Photo : Robert Navarro / RFI)

Henri Konan Bédié à Port Bouët, le 17 octobre 2009.
(Photo : Robert Navarro / RFI)

Au lendemain de l'annonce officielle de la candidature de Laurent Gbagbo à la présidentielle, l'opposant Henri Konan Bédié réagit aux propos du président Gbagbo qui a ironisé sur le fait que l'existence politique de certains hommes et femmes en Côte d'Ivoire ne repose, selon lui, que sur des liens qu'ils ont avec l'étranger (sous-entendu avec la France).

Au lendemain de la candidature du chef de l’Etat Laurent Gbagbo à la prochaine présidentielle, le candidat de l’ancien parti unique PDCI Henri Konan Bédié tenait meeting samedi à Port-Bouët, près d’Abidjan. L’occasion pour l’ex-président de la République de réagir aux attaques verbales du désormais candidat Gbagbo, qui avait dit vendredi : « Il y a des hommes et des femmes en Côte d’Ivoire dont l’existence politique ne repose que sur les liens qu’ils ont avec l’étranger », (sous entendu avec la France). Ces propos visaient précisément ses deux principaux adversaires Alassane Ouattara et  Henri Konan Bédié. Au micro de notre correspondant à Abidjan, ce dernier dénonce « l’irresponsabilité » et le peu de sérieux de Laurent Gbagbo :

Henri Konan Bédié, ancien président de Côte d'Ivoire et candidat du PDCI

« Nous ne nous sentons pas visés par de tels propos. »

18/10/2009 par Norbert Navarro

Henri Konan Bédié : « Nous ne nous sentons pas visés par de tels propos, qui sont d’ailleurs prononcés avec beaucoup d’irresponsabilité et de manque de sérieux. Je ne vois pas en quoi, moi, qui aie gouverné ce pays, parce qu’ayant été démocratiquement élu comme président de la République de ce pays, je peux maintenant relever de l’étranger ». 

RFI : Et quand le président Gbagbo dit qu’il faut « désarmer par les armes », qu’en pensez-vous ?

Henri Konan Bédié : « Je le laisse entièrement responsable de cette déclaration. Encore une fois, je pense que cela n’est pas fait avec beaucoup de conscience de l’intérêt général de la Côte d’Ivoire ».