par RFI
Article publié le 19/10/2009 Dernière mise à jour le 19/10/2009 à 11:58 TU
L'épouse du président ougandais Janet Museveni, figure parmi les personnalités qui soutiennent ce projet de loi.
( Photo : Wikipedia.org )
L’homosexualité en Ouganda était déjà qualifiée de crime passible d’une peine de quatorze ans de prison. Une peine trop légère aux yeux d’un député qui a déposé un projet de loi la semaine dernière pour créer un nouveau crime : celui de l’homosexualité, dite aggravée, passible de la peine de mort.
Selon ce projet de loi, le crime d’homosexualité aggravée serait qualifié en présence d’une relation sexuelle entre un adulte et un mineur de moins de 18 ans ou entre un adulte séropositif et tout autre personne du même sexe, enfin entre un adulte et un handicapé. Les Ougandais soupçonnés d’avoir pratiqué des actes homosexuels à l’étranger pourraient être poursuivis dès qu’ils posent les pieds en Ouganda.
Enfin, le législateur entend encourager la délation en imposant une peine de six mois de prison aux personnes qui n’auraient pas dénoncé un acte homosexuel ou toute action en faveur de l’homosexualité dont elles auraient eu connaissance.
Ce projet de loi qui viole plusieurs conventions internationales, dont l’Ouganda est partie, est soutenu par les militants de la mouvance évangéliste grassement financée par des Eglises américaines et qui bénéficie d’importants soutiens au sein du gouvernement, notamment en la personne de la femme eu président ougandais, Janet Museveni.
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