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Iran / AIEA / nucléaire

Un «bon début» mais aucune avancée concrète

par  RFI

Article publié le 20/10/2009 Dernière mise à jour le 20/10/2009 à 09:37 TU

L'Iran a entamé lundi à Vienne, sous l'égide de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), la négociation d'un accord avec six puissances dont les Etats-Unis, la Russie et la France, sur l'enrichissement à l'étranger d'uranium à usage civil, souhaitant apaiser les tensions autour de son programme nucléaire controversé. Le bilan de cette première journée de discussions est «constructive» d’après l’AIEA et la diplomatie américaine.

Les négociations entre l'Iran et l'AIEA ont débuté lundi 19 octobre, à Vienne.(Photo : Herwig Prammer/Reuters)

Les négociations entre l'Iran et l'AIEA ont débuté lundi 19 octobre, à Vienne.
(Photo : Herwig Prammer/Reuters)


« Nous avons eu des discussions constructives. C'est un bon début ». En termes diplomatiques, le directeur général de l'AIEA, l’Egyptien Mohamed el-Baradei, a reconnu que cette première journée de négociation n'avait permis aucune avancée concrète.

Essentiellement technique, la réunion s'est concentrée sur la proposition faite à l'Iran d'enrichir à l'étranger son uranium. Mais comme l'a souligné le porte-parole du président américain, « il faut que nous puissions obtenir une quantité importante de l'uranium iranien faiblement enrichi pour rendre le monde plus sûr ». En d'autres termes, la République islamique ne doit pas être en mesure de conserver suffisamment de matière pour pouvoir développer éventuellement une arme nucléaire.

En confiant la tête de sa délégation à son représentant à l'AIEA, l'Iran a fait naître la crainte chez ses interlocuteurs de voir traîner les discussions sur un sujet qui, selon un diplomate occidental, ne constitue pas une alternative à la demande répétée du groupe des 5+1 de voir l'Iran geler son programme d'enrichissement d'uranium.

Des craintes avivées par l'annonce des autorités iraniennes qu'en cas d'échec de la réunion de Vienne, elles se réservaient le droit de procéder elles-mêmes à l'enrichissement à 20 % de l'uranium destiné selon elles au secteur médical.