par RFI
Article publié le 22/10/2009 Dernière mise à jour le 22/10/2009 à 17:15 TU
Le directeur du département Afrique à l'ONU Haïlé Menkerios (g), s'est entretenu avec le capitaine Moussa Dadis Camara, lors de sa mission en Guinée, le 18 octobre.
(Photo : Sia Kambou/AFP)
Pour l'instant ces bonnes paroles ne sont pas suivies d'actes. Malgré les demandes répétées du groupe de contact et des Nations unies, les personnes interpellées le 28 septembre n'ont toujours pas été libérées. Entre 100 et 150 personnes sont toujours portées disparues. Nul ne sait si elles sont vivantes ou mortes.
Enfin, les organisations de défense des droits de l'homme qui, depuis le 28 septembre, font un travail d'enquête, vivent dans la peur et les témoins n'osent pas parler à visage découvert.
Par ailleurs, l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme souhaiterait pouvoir bénéficier d'une protection.
Enfin, beaucoup redoutent que les corps des disparus, enfouis dans plusieurs endroits de Conakry ne soient déterrés avant que les enquêteurs internationaux arrivent.
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