Proche-Orient
Heurts autour de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem
Article publié le 25/10/2009 Dernière mise à jour le 25/10/2009 à 14:33 TU
De violents heurts entre la police israélienne et de jeunes Palestiniens ont éclaté sur l'esplanade des Mosquées ce 25 octobre 2009.
(Photo : REUTERS/Ronen Zvulun)
La tension était très vive dans la matinée de ce dimanche 25 octobre dans la vieille ville de Jérusalem après l'intervention de policiers israéliens sur l'esplanade des Mosquées. La police israélienne s'est opposée à un groupe de fidèles musulmans, elle a interpellé quinze personnes alors que trois policiers étaient blessés. Des incidents ont également éclaté peu après dans des ruelles adjacentes à l'esplanade.
Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Pour la seconde fois, depuis ce matin, de nouveaux incidents ont eu lieu à la mi-journée, sur l’esplanade des Mosquées, à Jérusalem. La police a pénétré sur le parvis de la mosquée al-Aqsa, tout en s’abstenant d’entrer à l’intérieur de la mosquée elle-même. Dans l’édifice étaient toujours retranchés, à la mi-journée, quelques dizaines de fidèles musulmans.
Tout au long de la matinée, les incidents ont opposé manifestants palestiniens et policiers israéliens. Ces derniers ont fermé l’esplanade, un lieu saint pour les musulmans mais aussi pour les juifs. Il y a eu des jets de pierres et un cocktail molotov a été lancé en direction des forces de l’ordre qui ont fait usage de grenades assourdissantes pour tenter de disperser les manifestants.
Trois Palestiniens masqués et un responsable du Mouvement islamiste israélien ont été interpellés. Pour la police d’ailleurs, c’est cette organisation qui est à l’origine des troubles et le commandant en chef de la police israélienne affirme qu’il sera fait usage de la force, s’il le faut, pour mettre un terme aux incidents.
Les Palestiniens, eux, mettent en cause des groupes sionistes religieux qui doivent se réunir dans la soirée à Jérusalem, pour inciter les juifs à prier sur le Mont du Temple. Ils se démarquent ainsi des rabbins plus orthodoxes qui estiment que ce lieu est trop sacré, pour pouvoir être foulé du pied.
