par Elisabeth Bouvet
Article publié le 29/04/2008 Dernière mise à jour le 30/04/2008 à 16:08 TU
Producteur du Roi Lion
« Le théâtre musical, ce n'est pas seulement Broadway...c'est aussi Paris.»
Quant à La vie devant soi, outre le prix pour la meilleure adaptation qui revient à Xavier Jaillard, le spectacle s'illustre également dans la catégorie « Meilleure comédienne ». Heureuse élue, Myriam Boyer qui remporte là son deuxième Molière, onze ans après sa prestation dans Qui a peur de Virginie Woolf. C'est un autre grand (et patient) acteur qui se voit remettre le prix du meilleur comédien, Michel Galabru qui, à 85 ans, râfle le premier Molière de sa carrière pour son rôle dans Les Chaussettes - opus 124. D'où la standing ovation quand il est monté sur scène pour venir chercher sa récompense. Et là encore, la prestation de l'ex-gendarme de St-Tropez ne fut pas la moins réussie de la soirée.
S'il est un écrivain, acteur et metteur en scène qui a dû lui aussi attendre fort longtemps avant d'être salué par ses pairs, c'est bien Roland Dubillard, 84 ans, et (enfin) prix du meilleur auteur 2008 pour Les Diablogues qui furent donnés au Rond-Point, à la fin de l'année passée. L'occasion de rappeler que sur les 17 récompenses attribuées ce 28 avril, 5 seulement sont revenues au secteur subventionné. Le Molière de la meilleure pièce du théâtre public revenant à Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce qui se joue à la Comédie française dans la très belle mise en scène de Michel Raskine. C'est toutefois au comédien américain John Malkovitch qu'est revenu le prix pour sa mise en scène de Good Canary, par ailleurs prix de la meilleure scénographie.
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