A table
(MFI) Les restaurateurs de la fresque médiévale du cimetière Camposanto de Pise, en Italie, se plaignaient du travail scélérat de leurs prédécesseurs. La colle utilisée avaient durci et assombri les pigments de la peinture murale, admirée chaque année par des milliers de touristes. Les scientifiques ont glissé dans la main des artistes une petit boîte miracle, remplie de Pseudomonas Stutzeri. Des bactéries qui ont dévoré la vieille colle. On dit que le résultat de cette restauration est spectaculaire.
Talisman
(MFI) La cause était noble : récolter des fonds pour les enfants des médecins et des infirmières décédés pendant l’épidémie de Sras, en Chine. Les objets mis aux enchères, généreusement fournis par l’équipe de football espagnole du Real Madrid et par sa vedette anglaise, David Beckham : des pyjamas, des pantoufles, des taies d’oreiller, des robes de chambre et les serviettes de toilettes utilisées par ces messieurs au cours de leur séjour à Pékin. « L’odeur de la sueur, vanta le commissaire chargé de la vente, peut en témoigner » La garde-robe de nuit de David Beckham a atteint la somme de 300 euros, l’équivalent d’un salaire mensuel d’un cadre chinois. Un autre supporteur s’est offert la nuit dans la suite, non nettoyée, du joueur moyennant une somme rondelette de 408 euros.
Le monde pour témoin
(MFI) La télévision américaine Fox news, fervent soutien de la politique de Georges Bush, a organisé un duplex télévisé un peu particulier, histoire de relever le moral des troupes: un militaire américain, fiancé avant la guerre en Irak et actuellement en poste à Tikrit, a demandé en mariage son amie, invitée en studio. La cérémonie n’aura lieu que dans un an, puisque la mission américaine a été prolongée. En revanche, la très sérieuse direction des vols spatiaux russes n’a pas réussi à différer le mariage du cosmonaute Iouri Malentchenko. Celui-ci a enfilé son costume de marié, livré en orbite dans un colis adressé par sa fiancée, et a épousé Ekaterina Dmitrieva, sa promise, qui vit au Texas, aux Etats-Unis, à distance. Ses supérieurs lui avaient rappelé le code de comportement des cosmonautes, sa position de colonel dans l’armée de l’air, la procédure administrative de déclaration de changement de situation familiale, et accessoirement la problématique d’une communication par les canaux officiels avec Houston. Mais rien n’y a fait. Les deux époux se sont dit « oui », l’un déjà au ciel et l’autre sur la terre.
Canicule (1)
(MFI) Cet été, L’Europe de l’Ouest a sérieusement transpiré. En France, tous les records de chaleur ont été battus. Les villes de Montélimar dans la vallée du Rhône et de Dijon, en Bourgogne, ont connu leur plus chaude journée respectivement depuis 83 et 82 ans, avec un thermomètre à 41° et 38,5°. En Bretagne, Rennes a connu une température de 39,5° contre 38,4° en 1949. En Normandie, on relève un « petit » 38,6° à Caen (l’ancien record était de 36,6° en 1949). Au cœur des Alpes, à Grenoble, pas de répit pour la cité, base des courses en montagne : 38,7°, soit 0,4° de plus qu’en 1983. Qui se souvient encore qu’au début de l’été c’était la crue du siècle de la Seine qu’on craignait à Paris !
Canicule (2)
(MFI) S’il n’y avait la réalité des incendies et la sécheresse dramatique des cultures, on pourrait dire que la canicule est un bon tremplin à l’imaginaire : face à la déliquescence des touristes, avachis par la chaleur, les autorités de Florence et Venise viennent de ressortir des oubliettes de l’administration des arrêtés qui interdisent aux personnes de s’asseoir, de s’étendre et de se promener torse nu devant des monuments historiques comme des églises et sur certaines de leurs places publiques. En Allemagne, on interdit le port des « tongs » (sandales en plastique formées d’une semelle et d’une bride), jugées « inadaptées » pour conduire un véhicule. En Angleterre, un homme a décidé de traverser tout le pays, dans le plus simple appareil, pour promouvoir le nudisme pendant qu’une discothèque organise un service de douche ambulante, à l’aide d’une ancienne voiture de pompier dans les quartiers de la ville de Doncaster (Nord). En Suède, un chauffeur de bus à qui sa hiérarchie avait interdit le port du short pendant le service, est venu en jupe au travail. Au zoo de Moscou, les ours blancs ont droit à un canon à neige qui fonctionne 24 heures sur 24. Vivement l’hiver !
Vrai ou faux
(MFI) Il était tôt. Très tôt, ce matin-là. Quand les policiers espagnols ont reçu un appel leur signalant trois voleurs dans un bar d’un bordel de Madrid. Ils firent mouvement vers le lieu-dit et arrivés sur place, pour faire sortir les bandits, actionnèrent leur sirène. Ceux-ci n’étaient pas là que pour faire main-basse sur le tiroir-caisse, mais bel et bien aussi, pour le bar, qu’ils avaient justement commencé à vider. Dans l’euphorie de l’alcool, ils décidèrent de sortir, avec panache, en tirant dans tous les sens. Les policiers répliquèrent. Deux d’entre eux furent tués et le troisième, blessé. Ces derniers avaient chargé leurs armes à blanc, juste pour faire peur, mais ils l’avaient oublié.
Faux
(MFI) Saddam Hussein sourit gentiment et prend la pose. Il a l’habitude, maintenant : tous les soldats américains veulent se faire prendre en photo avec lui, en guise de souvenir, depuis l’attentat contre l’ambassade de Jordanie, date à laquelle son identité a été découverte. En effet, cet homonyme de l’ancien président irakien travaille comme ambulancier à l’hôpital Al-Iskan de Bagdad, et il a aidé à l’acheminement des victimes du véhicule piégé. Agé de 31 ans, l’homme reconnaît que ce n’était pas facile de porter le nom du dictateur, même pendant la dictature, d’autant que sa famille est chiite, et les Chiites ont été massacrés sur ordre de Saddam Hussein, « l’Autre », en 1991. « J’ai même été en prison pendant quatre mois en 1993 » confie-t-il « car j’avais demandé à mes copains de m’appeler Ismaïl à la place de Saddam. Ca s’est su et ils m’ont jeté en prison, juste pour ça ». Aujourd’hui, Saddam affiche son nom sur un badge, et souhaite, haut et fort, que Saddam Hussein, « l’Autre », soit vite arrêté.
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