La science amusante (1)
(MFI) Pendant que certains physiciens étudient les nouveaux aciers entrant dans la composition de nouvelles armes de guerre, la forme et la composition de munitions plus efficaces et meurtrières que les précédentes, d’autres experts se penchent sur nos paquets de gâteaux industriels. Une équipe londonienne a ainsi utilisé des moyens très sophistiqués pour comprendre la friabilité des biscuits empaquetés, qu’on attribue souvent à une manutention indélicate. A l’aide d’un laser, les chercheurs ont découvert que des lignes de fracture se formaient sur les gâteaux après la cuisson de ceux-ci : au moment du refroidissement, les bords du biscuit se dilatent alors que le centre se contracte. Le responsable de l’étude, Oasim Saleem, indique que cette découverte va permettre aux industriels d’adapter leur production pour que les consommateurs puissent tremper leurs biscuits dans leur boisson favorite, en entier.
La science amusante (2)
(MFI) Lorsque, fier d’avoir bouclé votre projet à temps, et le cœur battant, vous frappez à la porte du bureau de votre chef, lorsque, guilleret(te), vous vous approchez de votre ami(e), un cadeau caché dans le dos, et que vous vous essuyez une rebuffade, assortie d’une once de mépris, cela fait aussi mal physiquement qu’un uppercut à l’estomac. Rien d’étonnant. Des scientifiques ont étudié au scanner les zones du cerveau qui étaient affectées par ce type d’attitude : celles du cortex angulaire antérieur. Les mêmes qui réagissent quand vous encaissez le poing d’un boxeur dans le ventre. Cœur brisé ou gnon, même combat.
Le détail qui tue
(MFI) Un surfeur vit en plein air. Mieux que cela : en bordure de mer. Inlassablement de la côte à la vague, de la vague à la côte. Plutôt par beau temps. Le surfeur alors, se reconnaît à sa couleur « gourmande » de pain d’épices. Luis Alberto Faria Canero, un Brésilien de 27 ans, a négligé cette particularité. Quand il s’est présenté au contrôle de police de l’aéroport de Sao Paulo, son billet d’avion pour l’Afrique du Sud à la main, son teint pâle a attiré l’attention des agents. « Il ne passe pas son temps sur la plage, celui-là ! » songèrent-ils. Entre deux planches de surf, ils eurent tôt fait de découvrir les sept kilos d’héroïne que cachait Luis.
Le « lion* » qui a faim
(MFI) Près de la moitié des habitants du Swaziland n’ont pas de quoi manger tous les jours, et la situation économique nationale va de mal en pis. En août dernier, à l’occasion d’un sommet des pays du Commonwealth (il convient de se souvenir de la traduction de cette union des anciennes colonies britanniques : « la richesse commune ») les Swazilandais ont donc manifesté leur mécontentement dans les rues de la capitale, Mbabane. La répression fut violente d’autant que le roi avait tout fait pour donner une bonne image de son petit pays, adossé à l’Afrique du Sud et au Mozambique. En réalité, il avait surtout TOUT fait pour « présenter beau », notamment en s’achetant une Mercedès de luxe, et 15 BMW pour les épouses de son père. Lorsque le coût – 13,5 millions d’euros – du sommet a été connu, la nouvelle a rendu la population furieuse. Sous le feu des critiques, le roi Mswati, réputé pour son train de vie somptueux, a cependant renoncé à l’achat d’un jet privé de 44 millions d’euros, mais pas à sa fête d’anniversaire : 500 000 euros.
* « Lion » est le titre honorifique des rois du Swaziland. Leurs mère ou tante « régnantes » ont le titre de « éléphant ».
Rugby précieux
(MFI) C’est peut-être la solution pour les joueurs de rugby, qui prennent des coups de tête ou de coudes mal placés. A défaut de protège-dents au maniement peu esthétique au cours des matches, certains optent pour les dents en or de 18 carats. Les joueurs de l’archipel de Tonga en ont exhibé quelques unes lors du dernier Mondial de rugby. Il faut dire qu’il s’agit d’une « coquetterie » masculine des Tonguiens, qui vont jusqu’à faire graver leur nom, lettre par lettre, sur les dents.
C'est magique
(MFI) Trolls, fées et sorcières peuplent les terres scandinaves depuis des lustres et vivent encore aujourd’hui en harmonie avec le 21ème siècle. En si grande harmonie, que Lena Skarning, sorcière professionnelle, a obtenu une subvention de l’Etat norvégien, au titre de l’aide aux jeunes entreprises. Une manne de 6 400 euros, qui vient à point, car la jeune – et « bonne » – sorcière (33 ans) peine un peu à vendre ses potions. « Je fournis des crèmes et des produits comme cette crème pour les pieds secs qui permet aussi aux personnes qui l’utilisent de marcher sur de nouveaux chemins » a expliqué à la presse, la jeune femme qui prend soin de se faire accompagner d’un chat blanc, lors de ses consultations et de ses rituels. Consultations au cours desquels, elles proposent des potions magiques. « La magie est partout sans que l’on s’en rende compte » affirme Lena.
Le distrait
(MFI) Il préfère l’anonymat. Il est Suisse. Automobiliste et distrait. Ce soir-là, il décide de garer sa voiture devant un kiosque à journaux du bourg de Klus, dans le Nord du pays. Il part faire quelques courses et boire un verre. Plus de véhicule à son retour. Normal. Un convoi de marchandises de 177 tonnes est passé par là et l’a pulvérisé. L’automobiliste avait parqué sa voiture sur une voie ferrée.
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