Campagne électorale alternative
(MFI) Le musicien Moby et le fils de Georges Soros, le milliardaire reconverti à l’altermondialisme, ont organisé un concours sur le thème de la « vérité sur Georges Bush », invitant les participants à proposer des films d’une durée de 30 secondes. Près de 1 000 vidéos ont été soumis au jugement de plus de deux millions d’internautes. Le premier prix, Child’s pay , met en scène des enfants travaillant comme ouvrier d’usine, femme de ménage ou éboueur, avec un message simple : « Devinez qui va payer le déficit budgétaire d’un milliard de dollars de Georges Bush ? » Le second prix, In my country , joue sur l’ambiguïté : un homme, vraisemblablement d’origine pakistanaise, décrit son pays et les lois autoritaires qui y règnent. Un léger déplacement dans le paysage et le téléspectateur découvre l’île de Manhattan en arrière-plan !
Adresse électronique de « Child’s pay »
Charme
(MFI)Branle-bas de combat en ce début d’année pour la vente des calendriers de l’année 2004. Le meilleur vendeur est celui qui propose l’originalité. « Les déesses » sont en train de « faire un carton » en Afrique du Sud. Sept cents calendriers vendus en deux semaines sur un premier tirage de 1 000 exemplaires… « Groot gat Godin » (des déesses bien en chair) est, en fait, le nom d’un concours de beauté où les candidates ont des silhouettes plutôt replètes et répondent à certaines mensurations. Certaines ont accepté de poser nues pour la bonne cause. L’argent récolté sera versé à des projets caritatifs. Le calendrier a été réimprimé à 3 000 exemplaires.
Clandestinement vôtre
(MFI)En Arabie saoudite, les femmes n’ont pas le droit de conduire. L’interdiction ne les empêche pas d’apprendre, que ce soit à l’étranger, ou dans le désert, à l’abri des regards des rigoristes de l’Islam. Mais, vraisemblablement, cette clandestinité ne convenait pas à une jeune Saoudienne de 20 ans, qui s’est déguisée en homme pour s’installer au volant d’une voiture et se faufiler dans les rues de Tabbouk, une ville du Nord du pays. Les policiers qui l’ont arrêtée, après une course-poursuite, affirment avoir essuyé des tirs provenant du véhicule.
Le roi, c'est moi
(MFI) Il y a quelques mois, le souverain du Swaziland, âgé de 35 ans, avait renoncé à l’acquisition d’un jet privé devant la fureur de ses administrés, déjà fâchés de l’achat de ses 15 BMW et de sa Mercedes de luxe. Mais aujourd’hui, Mswati III se rattrape et demande à son gouvernement de lui octroyer un budget de 11 350 000 euros pour donner un coup de fraîcheur à la décoration de ses trois palais et d’en construire 11 nouveaux pour ses femmes. Le Swaziland est un pays calme et tranquille d’un peu plus d’un million d’habitants où le revenu moyen par habitant est de 103 euros par mois. Avec ce montant, la moitié de la population ne mange pas à sa faim. La situation économique va de mal en pis, aggravée par une grave sécheresse. Le Programme alimentaire mondial nourrit un quart des Swazilandais. Le taux de chômage frise les 40 %. En dépit de ses excès, le roi Mswati est – encore – populaire.
Présent !
(MFI) Kimani Ng’ang’a Murage a acheté son uniforme d’écolier, un stylo et un cahier. En trottinant, avec sa canne, il s’est rendu à l’école primaire de Kapkenduiywa, dans l’Ouest du Kenya, en ce jour de rentrée scolaire. Ses camarades de classe ont été un peu étonnés, mais il n’y a pas de honte à vouloir être instruit. Apprenant que le nouveau gouvernement, élu il y a un an, allait verser des compensations aux anciens membres des troupes Mau Mau qui ont combattu pour l’indépendance. Kimani, ex-Mau Mau lui-même, a décidé qu’il était temps pour lui d’apprendre à compter. Comme l’école est devenue gratuite, il s’est dit que là était peut-être aussi le meilleur lieu pour apprendre à lire. « La Bible » a-t-il précisé. Le métier qu’il aurait voulu faire, s’il avait eu les moyens d’étudier plus tôt ? « Vétérinaire ». Dommage, car Kimani Ng’ang’a Murage a « un peu plus » de 80 ans.
La science loufoque
(MFI) « S’il y a deux ou plusieurs façons de faire quelque chose et que l’une de ces façons peut mener à une catastrophe, quelqu’un la mettra forcément en pratique » telle est la dure loi de Murphy et telle est la philosophie du jury des IG Nobel qui récompensent chaque année les scientifiques qui mènent des études loufoques. Comme celle de John Trinkaus de New York qui a tenu des statistiques sur les gens qui portent les casquettes de base-ball à l’envers et des chaussures de basket blanches, ou bien ces trois chercheurs suédois, auteurs d’un rapport intitulé « les poulets préfèrent les beaux humains » et cet autre, du Lichtenstein, proposant un modèle de location du pays tout entier pour des cérémonies privées ou des conventions d’entreprise. La liste est longue. Pour 2004, deux professeurs de l’université de Brême, en Allemagne, sont déjà sur les rangs : leur étude a porté sur la force de défécation des manchots de l’Antarctique. Force « exceptionnelle, puisque ces oiseaux ont le souci de ne pas souiller leur nid, et éjectent leurs excréments jusqu’à 40 cm de celui-ci ».
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