DEROGATION
(MFI)Gagner à la loterie nationale n’est pas une mince affaire : le détenteur du billet doit parcourir le chemin entre le guichet où il découvre sa chance et celui où il encaisse son prix. Ce chemin se fait le cœur battant et les mains tremblantes, d’où le risque de perdre ses moyens, sa tête, et le billet. C’est ce qui est arrivé à un joueur de loterie finlandais qui venait d’apprendre le montant de son gain : 722 000 euros. Mais celui-ci devait être né sous une bonne étoile, car doutant de sa fortune, il s’est présenté à deux guichets de loterie nationale pour confirmer son gain, avant de perdre son précieux billet. Les employés de la loterie nationale ont pu donc confirmer son identité, et en dépit de la réglementation qui interdit la remise de la somme au gagnant, sans la présentation du billet, ce Finlandais, qui a tenu à garder l’anonymat, est reparti avec son chèque.
TU POINTES OU TU TIRES ?
(MFI) N’en déplaise aux mal-disants, qui assimilent la pétanque à une forme de sieste active, il s’agit bien d’une discipline sportive. Certes, elle n’est pas inscrite aux Jeux Olympiques, quoique les athlètes grecs pratiquaient le jeu de boules à l’entraînement, mais elle est désormais reconnue comme matière optionnelle au baccalauréat français. Pour la première fois cette année, douze candidats de l’Académie Aix-Marseille ont été admis à passer les épreuves de « pied-tanque » (« pieds-joints » en provençal) qui se sont déroulées en 8 parties de doublettes. Les élèves ont été jugés sur leur habileté à placer la boule, mais aussi sur la connaissance du règlement, établi officiellement en 1927. Mais attention ! Les épreuves ne sont autorisées qu’aux bacheliers dispensés des examens physiques et sportifs réguliers, pour cause d’« handicap invalidant ».
C’EST TOI QUI ACHETES ?
(MFI)Le lèche-vitrine n’est pas une affaire anodine : c’est une mise à l’épreuve du couple, qui met en branle les fondements de l’union des deux époux comme la patience, le respect, et la raison ! Les juifs orthodoxes du quartier de Bnei Brak de Tel Aviv ont, d’une certaine façon, pris les devants pour résorber les éventuelles disputes sur les achats, en décidant de réserver des trottoirs séparés aux hommes et aux femmes, au nom du respect des bonnes mœurs. Le tribunal rabinique de la zone a ainsi attribué le côté est d’une des rues les plus fréquentées aux femmes et le côté ouest aux hommes. Le trottoir des femmes est, bien entendu, celui où se rencontre le plus de boutiques et de commerces. Le tout est de savoir... qui a le porte-monnaie ?
PAS SI BETES (1)
(MFI) Les canards aussi ont un accent. C’est la conclusion d’une étude de chercheurs londoniens qui ont enregistré les cris de quelques centaines de canards de la même espèce, mais originaires de la ville et de la campagne. La différence décelée n’a pas été seulement une affaire de volume sonore – les canards citadins cancanent plus fort pour couvrir les bruits de la circulation – mais aussi de durée des « coin coin », et de leurs intervalles. Les canards campagnards allongent les sons et « gloussent de rire » alors que les Londoniens « hoquètent », selon les experts.
PAS SI BETES (2)
(MFI)Les propriétaires de chiens connaissent bien les effets que peuvent avoir certains mots comme « bain », « vétérinaire », « médicament » sur leurs animaux favoris. Mais le vocabulaire compris par les chiens pourrait être plus vaste qu’on ne le pensait, et rejoindre l’étendue de celui des singes, des dauphins et des perroquets. En effet, des entomologistes de l’Institut Planck (Allemagne) se sont livrés à des expériences d’apprentissage de langage, avec un dénommé « Rico ». Ils ont établi que le chien « Rico » était capable de comprendre 200 mots, des ordres, mais aussi des noms d’objet. Cependant, cette connaissance reste très pragmatique : le chien se souvient du mot uniquement lié à un acte, comme celui d’aller chercher et d’apporter l’objet. On ne peut donc parler de compréhension du langage humain.
PORTABLE-TUE-L’AMOUR !
(MFI) La facture téléphonique était « explosive ». A sa vue, ce Jordanien n’a pu se contenir : il a décidé de répudier sa femme. Promettant de limiter ses appels téléphoniques aux « copines », celle-ci a pu regagner le domicile conjugal. Mais comme il y a des voleurs compulsifs, il y a des consommateurs compulsifs, la voilà qui reprend ses mauvaises habitudes. Le nombre et la durée des communications enflent. Les zéros se succèdent sur le montant de la facture du mari. Répudiation, encore. Contrition bis. Absolution, encore. Mais, décidément, rien n’y fait : Madame est une bavarde incorrigible, et Monsieur, au lieu de supprimer le portable, renvoie Madame. Cette fois, définitivement.
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