A moto en kimono ?
(MFI) Entre peignoir et robe, le kimono (littéralement : « ce que l’on porte ») dont l’origine remonte au 8e siècle, n’est pas un vêtement adapté aux contraintes des Japonais d’aujourd’hui. Les mécaniques modernes, portes automatiques, escaliers roulants, ascenseurs, voitures, font que seules quelques geishas officielles se risquent encore à le porter en public. Mais, soucieux de sa réputation millénaire de ville du textile, Kyoto (Japon) a décidé de relancer le port du kimono auprès de ses concitoyens, en offrant le transport et les entrées des sites à tous ceux qui endosseraient ce vêtement. L’opération, menée par l’office du tourisme, propose même la location du vêtement au tarif de 28 euros par jour. En effet, alors que le kimono moderne s’achète à partir de 450 euros, le « vrai de vrai », fabriqué de façon traditionnelle, coûte trois fois plus cher.
Portables involables
(MFI) A force d’intégrer de multiples informations personnelles dans les téléphones portables, ces petits engins deviennent de véritables banques de données sur la vie intime de leurs propriétaires. Le principal souci des fabricants est donc de rendre inutilisables les appareils dès lors qu’ils ont été volés. Car les outils actuels tel que code, reconnaissance de voix, clé cryptographique, ligne bloquée ne suffisent pas à décourager les voleurs comme on le constate notamment en France, où le vol de portables a connu une augmentation de 23 % entre 2002 et 2003 (soit 185 000 portables). Des chercheurs japonais de la société Omron ont donc récemment mis au point une technique biométrique. Quand le téléphone est activé, l’appareil-photo incorporé prend un cliché de l’utilisateur et le compare avec les données pré-enregistrées sur le visage du propriétaire.
Douce nuit avec les poissons
(MFI) « Dormir sous l’eau » : telle est l’expérience que devrait proposer un hôtel des Bahamas à ses clients d’ici 2006. Construit en bord de mer, à 15 mètres de fond, cet établissement de 20 chambres sera doté d’une structure transparente « en acrylique », précisent les promoteurs, qui permettra aux visiteurs de se restaurer, boire un verre et s’endormir au milieu des poissons tropicaux et des requins. Les Emirats arabes sont intéressés par l’expérience : ils projettent la construction d’un hôtel de luxe de 220 chambres dans les eaux du Golfe. Pour compter les tankers avant de s’endormir ?
L’esprit « supporteur »
(MFI) Les fanatiques de football le sont souvent à vie et il n’est pas rare que certains demandent à ce que leurs cendres soient enterrées sous les terrains de leur équipe favorite. Une façon d’assister encore aux matches, sans doute. Alors, pour continuer à honorer les esprits de ses supporteurs – on ne sait jamais, des fois qu’ils auraient quelque influence sur le score –, le club gallois de football de Swansea, qui changera de stade à la fin de la saison, va déterrer la cinquantaine d’urnes qui se trouvent sous sa pelouse actuelle. Le club a joué pendant 93 ans sur le même terrain.
Tam Tam (1)
(MFI) Ils ont commencé à « parler » le vendredi soir et ce n’est que le mardi après-midi qu’ils se sont tus. Dix percussionnistes, neuf Kenyans et un Nigérian, ont battu le tambour sans discontinuer pendant près de 100 heures, en se relayant par équipe de trois. C’était leur façon d’annoncer l’ouverture du festival de cirque acrobatique de Nairobi (Kenya). Les musiciens ont réclamé l’inscription de leur performance au livre Guiness des records. Le précédent record, détenu par une équipe américaine, était de 70 heures. En individuel, c’est un Australien qui en est le détenteur : il a joué 84 heures d’affilée.
Tam Tam (2)
(MFI) « Honte aux mauvais contribuables ! » disent les tambours de Rajahmundry, dans l’Etat d’Andhra Pradesh (Inde). Les autorités de cette ville n’ont rien trouvé de mieux que de faire jouer les tambours devant la maison de ceux qui ne payaient pas leurs impôts. Les percussionnistes, payés par la municipalité, ne s’arrêtent que si le mauvais payeur passe à la caisse. La première semaine de cette campagne de sensibilisation montre que la méthode a quelque efficacité : 18 % d’arriérés ont été réglés.
Rasta pasta « typiquement » africaine !
(MFI) L’Egypte est en train de se souvenir qu’elle appartient au continent africain : après les villas des banlieues chics du Caire, qui ont vu leurs murs s’orner de couleurs et de motifs « typiques », et une floraison de boutiques d’objets d’art, de mobilier et de tissus, voici le restaurant Planet Africa. Les concepteurs n’ont pas ménagé leurs efforts : la décoration intérieure comporte une douzaine d’écrans plasma diffusant des documentaires sur l’Afrique, une chute d’eau où sommeille un – faux – crocodile du Nil, quelques gorilles à dos argenté, un éléphant barrissant (en matière plastique) et un lion plus vrai que nature. L’ambiance sonore est assurée par une musique continue de kora, agrémentée de cris de singes et de gazouillis d’oiseaux. Des éléments de la culture traditionnelle maasaï (Kenya) et kente (Ghana) se retrouvent sur la vaisselle, les nappes et les serviettes. Cependant, si l’atmosphère fait penser à l’Afrique (!), le menu laisse encore à désirer. En effet, Planet Africa propose un « plat préféré des guerriers zoulous » (une crêpe de maïs fourrée aux fruits de mer) qui ressemble beaucoup aux tortillas mexicaines, ou de la « Rasta pasta » (un pain fourré à la tomate parfumée de basilic et d’huile d’olive). « Mes chefs de cuisine ne maîtrisent pas encore les plats vraiment africains », reconnaît le directeur du restaurant.
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