Souverain pour humains et chiens
(MFI) Le roi de Thaïlande, Bhumibol Adulyadej, est certainement l’un des monarques les plus appréciés de la planète. Né aux Etats-Unis, formé en Suisse, il est monté sur le trône il y a bientôt 60 ans, à l’âge de 19 ans. Estimant qu’il était trop jeune pour les affaires de l’Etat, il est allé parfaire ses connaissances à l’étranger avant de revenir définitivement dans un royaume qu’il a appris à connaître en parcourant, comme un élève appliqué, ses 72 provinces. Elément d’équilibre dans un pays qui a connu, depuis, 17 coups d’Etat et 15 Constitutions, ses avis sont particulièrement recherchés dès lors qu’il s’agit de développement. La presse nationale et internationale est unanime sur la qualité des contacts qu’il entretient avec son peuple dont il est dit qu’il « cherche constamment à améliorer les conditions de vie ». La notion de peuple, ici, comporte également les animaux. Sa majesté Bhumibol Adulyadej vient d’annoncer la création d’une piscine pour chiens souffrant d’arthrite et de problèmes neurologiques. La piscine sera divisée en deux « bains » : l’un pour l’exercice des chiens en bonne santé, l’autre pour traiter les chiens malades. Le financement de la piscine a été assuré par la vente de tee shirts à l’effigie du chien du roi.
Chérie, c’est bien moi !
(MFI) Lorsqu’il quitta le domicile conjugal dans le Nord de l’Inde, il y a deux ans, Nabiullah, chômeur, était un homme, père de deux enfants. Mais, lorsqu’il y revint, il y a quelques semaines, sa femme Shama Parveen, 21 ans, eut un choc en ouvrant la porte : Annu Kinnar – le nouveau nom de Nabiullah –, maquillée, et vêtue de la robe traditionnelle des femmes, venait reprendre la vie commune. Parti en quête d’un emploi stable, le jeune Indien découvrit le métier d’ « eunuque » dans une ville voisine. Il se fit castrer, apprit à chanter et à danser, et commença à envoyer de l’argent à Shama, sans pour autant donner de nouvelles. Depuis son retour, sa femme exige le divorce : « Mes enfants et moi sommes la risée des voisins ». Mais Annu ne veut rien entendre : « J’aime toujours Shama et mes enfants », assure-t-il.
Nu artistique (1)
(MFI) C’est en 2001 que la municipalité de Boise, aux Etats-Unis, a interdit dans sa circonscription « toute nudité » en public « hormis pour un motif artistique avéré ». Les responsables pensaient, par ce décret, pouvoir fermer les clubs de strip tease des quartiers chauds. Le propriétaire de l’un d’entre eux a trouvé la parade : deux fois par semaine, il distribue à ses clients des cahiers de dessin et des crayons.
Nu artistique (2)
(MFI) Le tribunal d’Oslo (Norvège) vient de donner raison au propriétaire d’un club de strip tease qui réclamait l’exemption de la taxe commerciale pour ses « activités artistiques ». Imposé jusque-là comme un simple commerçant (TVA à 25 %), le directeur du Blue Angel Club a démontré que l’effeuillage nécessitait un véritable talent artistique de la part de ses employées et, donc, devait être assimilé aux prestations des musiciens ou des comédiens.
« Avec tous nos vœux de bonheur »
(MFI) La petite ville de Saint-Amour, en Saône-et-Loire (France) mesure l’impact de la mondialisation depuis quelques années déjà. En effet, une agence matrimoniale japonaise, qui jusque-là, s’était contentée de proposer aux couples qu’elle avait contribué à unir, une bouteille du cru beaujolais « Saint-Amour » et un document de mariage orné de la signature du maire et du tampon de la ville, offre aujourd’hui une formule avec le mariage célébré à Saint-Amour. Le maire, qui a accueilli en trois ans près de 200 jeunes mariés sur le millier qu’il a « confirmés » à distance par l’intermédiaire de l’agence nippone, est ravi de ce nouveau développement des activités de la commune. Le Japon est le premier importateur de vin français du continent asiatique.
Les hommes sont de grands enfants…
(MFI) Tashi Hashimaya, propriétaire d’une collection de tableaux de maîtres, évaluée à 20 millions de dollars, n’arrivait pas à se décider sur le choix d’une société de ventes pour ses Picasso, Van Gogh et Cézanne. En désespoir de cause, il organisa un jeu de « pierre, ciseaux, feuille » entre les représentants de Christie’s et de Sotheby’s, les « géants » mondiaux de la vente aux enchères. Ce jeu, pratiqué par les enfants, met en scène deux partenaires. Il consiste à cacher une main dans le dos et à la faire apparaître à un signal donné, en même temps, sous forme de poing (la pierre), de doigts ouverts (ciseaux), ou de paume (feuille). La pierre casse les ciseaux mais est enveloppée par la feuille ; les ciseaux coupent la feuille. Les directeurs du département Art moderne des deux sociétés n’ont pas été surpris : « Au Japon, il n’est pas inhabituel que certaines décisions se prennent en jouant à ce jeu », a commenté le délégué de Christie’s, qui, après étude, a opté pour les ciseaux. « Nous ne parlons pas publiquement de nos négociations ou de nos relations avec nos clients », a répondu le vice-président de Sotheby’s, interrogé par les journalistes sur son choix de la « feuille ».
Une course très originale
(MFI) « Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage prennent des albatros, vastes oiseaux des mers… » (Charles Beaudelaire) Les parieurs australiens s’ennuient et sont à la recherche d’émotions plus fortes que les courses de chevaux et de chiens. Les écologistes sont donc venus à leur rescousse en leur proposant une compétition entre albatros, gérée par la très officieuse société internationale de paris Ladbrokes. Mais attention, avec un départ et une arrivée respectueuse des oiseaux. « Nous avons décidé d’un jour précis pour l’un et l’autre, mais c’est quand ils veulent », ont précisé les organisateurs. Le départ a été donné dans une île du sud de la Tasmanie et l’arrivée est prévue au mois d’août en Afrique du Sud. Distance : près de 10 000 km. Dix-sept albatros, porteurs d’une puce électronique qui permettra leur localisation mais aussi des études scientifiques, sont en compétition. Leurs sponsors sont des personnalités internationales du monde du spectacle et du sport. « Rocket », en tête depuis le début de la course, appartient à un ancien champion de billard.
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