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27/05/2005
Sony inédit : les écrits d’outre-tombe d’un « Congaulois » trop tôt disparu

(MFI) A l’occasion du dixième anniversaire de la mort de Sony Labou Tansi, les éditions Revue Noire livrent trois volumes d’écrits inédits de l’auteur qui éclairent d’une manière saisissante l’œuvre singulière de cet écrivain atypique.

« Sony était un galérien de la plume, disait de lui son ami Tati-Loutard. Depuis l’âge de quinze ans, il n’a cessé d’écrire, dormant souvent tard : à 3 ou 4 heures du matin. » Tous ceux qui ont connu de près l’écrivain congolais disent la même chose. Ils affirment qu’il écrivait comme un forcené, épuisant en l’espace de quelques heures un cahier entier d’écolier, support habituel dont il se servait pour écrire. Qu’écrivait-il dans ces cahiers ? Des essais politiques, des poèmes, des versions nouvelles de ses romans. Ainsi, il existe deux, trois versions, voire plus, de certains de ses romans, notamment de l’Anté-peuple et de l’Etat honteux (le roman favori de Sony). L’essentiel de ces écrits est resté inédit bien qu’ils constituent une masse scripturale énorme. Si bien que la partie visible de l’œuvre de Sony représente peut-être 5% seulement de ce qu’il a effectivement produit, si l’on en croit Nicolas Martin-Granel, qui fut à l’origine d’une première livraison de textes inédits de Sony Labou Tansi, sous le titre : l’Autre monde. Spécialiste de littérature africaine et ami personnel de l’écrivain, qu’il a connu lorsqu’il enseignait à l’université de Brazzaville, Nicolas Martin Granel publie en juin 2005 avec Greta Rodriguez L’Atelier de Sony Labou Tansi, réunissant de nouveaux textes inédits.
Une bonne partie de ces textes provient de la découverte faite par Nicolas Martin-Granel en se rendant, en 1996, à la maison-bureau de l’écrivain pour effectuer un travail systématique de localisation et d’inventaire de ses manuscrits, ceci à l’initiative de l’Association nationale des écrivains du Congo. « Ce premier travail exploratoire avait permis de recenser une soixantaine de cahiers manuscrits autographes et plusieurs manuscrits de poésies et de pièces de théâtre inédites, explique Greta Rodriguez. Cela ne tient pas compte des ébauches de textes sur cahiers manuscrits que Sony avait l’habitude de donner à ses amis. Quelques-uns de ces cahiers ont été récupérés. Tout cela a été ensuite photocopié ou numérisé. Très vite, nous avons acquis la conviction qu’il fallait les livrer au public. Au moins une partie de ces documents, sans doute la plus importante, méritait de sortir de l’état inédit car ils éclairent d’une manière tout à fait saisissante la partie de l’œuvre connue de Sony, mais aussi sa personnalité. »
C’est, par exemple, le cas avec le premier livre du coffret de trois volumes qui paraît aujourd’hui. Il s’agit des correspondances que Sony Labou Tansi a entretenues avec Françoise Ligier, ancienne productrice à RFI (où elle s’occupa notamment du concours des Découvertes théâtrales), et avec l’écrivain José Pivin. « Ces correspondances sont une première en littérature africaine, étant donné qu’aucune correspondance d’écrivain n’a été publiée à ce jour », rappelle Greta Rodriguez. Les lettres de Sony Labou Tansi montrent qu’il n’était pas seulement « un écrivain qui crie », mais un homme qui vivait passionnément ses relations avec le monde et avec ses amis. En voici quelques extraits significatifs : « J’aime la vie parce que j’y trouve de quoi aimer (...) J’écris toutes les bêtises qui me germent dans la tête. Ce qui est beau, ce que j’aime dans tout cela, c’est ce qui est vrai. Pas faux. C’est le plein. Je n’ai jamais été. Vrai et plein. C’est à cette condition merveilleuse que Dieu tombe amoureux de nous. » Ainsi parlait, aimait, tempêtait Sony Labou Tansi…
Le deuxième volume du coffret est consacré à la poésie. Il comporte trois recueils qui témoignent de sa verve et de sa passion pour ce type d’écriture, un talent malheureusement peu connu de son vivant. Enfin est proposée une version totalement inédite de L’Etat honteux. Cette version, très différente du roman publié en 1981, pose la question de la mise en forme littéraire, souvent occultée par le formatage et la tendance au stéréotype auxquels l’édition soumet l’écriture pour en faire un produit commercial. Le caractère de ces inédits, tellement hors normes dans la production ordinaire de l’édition, explique peut-être l’absence de soutiens institutionnels à laquelle ont été confrontés les promoteurs (acharnés) de ce projet et leur éditeur. A-t-on pensé, comme l’écrivent Nicolas Martin-Granel et Greta Rodriguez que « les biffures d’un romancier africain, les allées et venues du sens, les phrases qui s’avancent, se corrigent, se relancent par ajouts ou suppressions, ne pouvaient être significatives et intéresser aussi le lectorat » ? A moins que tout ceci ne relève simplement de la myopie intellectuelle…

Tirtankhar Chanda


Témoignage
Sony Labou Tansi : « Il pissait sur la bêtise pour inventer demain »

(MFI) Pour Boniface Mongo-Mboussa, le roman au XXe siècle est essentiellement américain. Le mérite de Sony Labou Tansi est d’avoir aiguillé la littérature africaine vers la révolution romanesque latino-américaine.


On m’accusera probablement d’afro-optimisme. Mais j’ai la faiblesse de penser que la littérature africaine est, à l’heure actuelle, l’une de nos réalisations les plus importantes. On l’oublie souvent. Si certains de nos écrits n’ont encore qu’une valeur documentaire, d’autres en revanche répondent remarquablement aux critères de la littérature moderne, au sens où l’entend Octavio Paz. C’est-à-dire une critique du monde dans lequel vit l’écrivain, une critique de la littérature par la littérature et une critique du langage par le langage, qui devient par là-même une création de langage.
Tel est le sens des œuvres d’un Sony Labou Tansi. Le principal mérite de ce prince des lettres africaines est d’avoir aiguillé la littérature africaine vers la révolution latino-américaine. Car le roman au XXe siècle est essentiellement américain. A Paris, quand Hemingway, Dos Passos et Faulkner quittent la scène littéraire, Borgès, Octavio Paz, Alejo Carpentier, Cortázar, Leza Lima, Juan Rulfo, Fuentes, Roa Bastos, Vargas Llosa et surtout Gabriel Garcia Marquez y entrent avec fracas. C’est l’ère du boom (notion, qui selon Octavio Paz, est plus économique que littéraire).
Sony Labou Tansi n’est pas le premier à lire les écrivains latino-américains. Au Congo par exemple, Tchitchelle Tchivella, qui côtoie Julio Cortàzar dans des conférences à l’Unesco, dévore bien avant Sony le guatémaltèque Miguel Angel Asturias. C’est lui qui initiera Sylvain Mbemba (le mentor de Sony) à la littérature latino-américaine, lequel à son tour initiera Sony Labou Tansi. Or de ces trois écrivains, c’est Sony Labou Tansi qui rendra le mieux cette démesure latino-américaine en l’adaptant à la réalité congolaise. Il s’est identifié à ces écrivains, notamment à Gabriel Garcia Marquez : en fait, La vie et demie est une réécriture de Cent ans de Solitude ; L’Etat Honteux, celle de L’automne du patriarche et des Sept solitudes de Lorza Lopez, ou encore de Chronique d’une mort annoncée. Ce faisant, Sony Labou Tansi apporte un souffle nouveau à la littérature africaine. Car 1979, l’année de parution de La Vie et demie, est une date aussi importante que 1948, année où paraît l’anthologie de Senghor réunissant la poésie nègre et malgache, ou encore 1968 quand Kourouma et Ouologuem nous dessillent les yeux sur notre histoire. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer ce roman aux deux autres qui paraissent la même année : Les crapauds- brousse de Tierno Monénembo et Une si longue lettre de Mariama Bâ. Ni l’un ni l’autre n’ont la truculence verbale, l’invention langagière, la structure carnavalesque, le souffle épique de La vie et demie.
Au niveau strictement congolais, l’entrée en littérature de Sony Labou Tansi a suscité une émulation inégalée jusqu’à nos jours. On a vu des auteurs, qui pendant longtemps ont pratiqué d’autres genres (Sylvain Mbemba, Jean-Baptiste Tati-Loutard, Tchicaya U Tam Si) se (re)mettre au roman, parce que l’arrivée de Sony Labou Tansi bousculait les hiérarchies établies. Plus tard, quand on découvrira la parenté aveuglante entre l’œuvre de Sony Labou Tansi et celle de son modèle, Garcia Marquez, on tentera de le disqualifier. Ce qui témoigne d’une méconnaissance de son talent littéraire.
Avant d’être un romancier, Sony Labou Tansi est d’abord un poète. Son innovation ne réside pas seulement dans la critique frontale de la dictature, comme on pourrait le penser de prime abord, elle tient surtout dans ce que Paul Valéry appelle le nettoyage de la situation verbale. Dans le contexte congolais, ce nettoyage consistait à subvertir le langage autoritaire du pouvoir marxiste. « Quand une société se corrompt, la première chose qui se gangrène, disait-il, c’est le langage. » Au moment où Sony Labou Tansi se propose d’écrire, le divorce entre les mots et les choses est flagrant sur le continent. En fait, toute la logorrhée verbale que les politiques assènent à longueur de discours dans les médias (Indépendance, Autosuffisance alimentaire d’ici à l’an 2000, Tout pour le peuple rien que pour le Peuple, A bas la bourgeoisie compradore, Vive la révolution africaine, etc.) relève insidieusement de la corruption du langage. Voilà pourquoi le projet de Sony Labou Tansi a été d’abord celui d’un poète, usant habilement du carnavalesque pour mettre en branle cette inflation de slogans. Dit autrement : il a combattu l’absurde par l’absurde. Mais il serait injuste de réduire son apport uniquement à La Vie et demie.
Au fond, même s’il a marqué le roman africain de son empreinte, son texte le plus important n’est pas La vie et demie. C’est sa pièce de théâtre, La parenthèse de Sang. Une sorte de compromis entre la truculence marquézienne et la farce de Ionesco. Là encore, Sony Labou Tansi se démarque de ses contemporains, inaugure une modernité théâtrale en Afrique. Et ce n’est pas innocent si c’est par le théâtre qu’il a réellement fait école, fécondant ainsi toute une pléiade de jeunes dramaturges : Kofi Kwahule, Kossi Efoui, Dieudonné Niangouna, etc.
Comme Tchicaya U Tam Si, Sony Labou Tansi a cultivé trois genres : le théâtre, le roman et la poésie. Mais il est resté fondamentalement poète, avec une obsession, et une seule : « Pisser sur la bêtise pour inventer demain ! »

Boniface Mongo-Mboussa

Boniface Mongo-Mboussa est critique littéraire à Africultures et auteur de deux essais : Désir d’Afrique (Gallimard, 2002) et L’Indocilité (Gallimard, 2005).

Extraits (L’Atelier de Sony Labou Tansi)
Volume I. Correspondance, 1973-1983


Tu veux ?
Nommer le monde avec moi
Remplir chaque chose de la douce aventure de nommer –
Tu veux – Les suffoquer Les ensoleiller
Dans le tic au tac des mondes
Les aveugler d’une charnelle intensité Phonétique
Et pour qu’à ma mort Aucun seul de tes mots ne m’oublie
Tu veux ? Faire et défaire la chair
Dans la douce morsure du langage Tu veux ?
Des mots cassés – Et cassés à quel point José – Parce qu’après tout il faut que moi j’écrive. Le tam-tam est une écriture bien sûr. Mais que peut-il bien à voir avec ma violence de nommer ? J’en ai écouté des très farcis – Par rapport au vieux mot qui tombe dans l’autre vieux mot et qui gueule avec – Nommer tout – Tout nommer, nommer jusqu’à ce que la gueule démissionne – Évidemment il y a vos vendeurs de papier plein de vent, plein de trous d’air – je dirais des trous de gueule. Ça vide – Et parfois la culture inondée des slogans. Ça pose le problème d’être vif ou de ne pas l’être – Ça ne réconcilie pas la tête qui pose les questions et la gueule qui doit faire des réponses à ces questions. Qu’est-ce que je raconte fiche ! Tout est contact. Le reste c’est du baratin. Une façon de remplir –

(Extrait. Lettre à José Pivin, datée du 3 mai 1975.)


Je t’envoie aussi le cahier de mon nouveau roman : La Natte. Les Poèmes. J’en écris plein. Mais je les détruis. Parce que c’est nettement plus chiant que le reste. Non. Du reste toute écriture est chiante. Les éditeurs sont chiants. Les lecteurs. Je ne sais plus pourquoi j’écris. Parce que Sylvain me dit (et il a raison) « avec cette phrase tu vas merder sur les gens. Et ton livre sera interdit ». Je n’écris pas pour les gens moi. Faut-il vraiment se plier – se laisser marcher sur le pied ? Vache alors ! Il faut peut-être aller gratter les diplômes à l’université. C’est plus simple. Licencié, agrégé et tout le nianiania – Pourtant je me dis toujours – il faut réussir sans diplômes pour démystifier la chose – Et pour moi, réussir c’est prendre la parole qu’il faut, devant soi et devant les autres… J’écris trop. Et puis il y a Mindouli. Et puis il y a la merde congolaise où l’on manque de tout : sucre, pétrole, sel. Et l’antilope des prix. Et l’escargot des salaires. Ce que je touche je peux le dépenser en deux heures, pour pas grand-chose. C’est chiant. Nous sommes malheureux. Je m’en rends compte. Je m’en rends compte. Et tout cela, parce que des bérets s’entêtent à confisquer le pays – C’est la fin ici. C’est la fin d’ici – On n’y a plus que la terre et le soleil. Une terre tragique, subversive – Un soleil mort –

(Extrait. Lettre à Françoise Ligier, datée du 29 sept 1976.)


Volume II. Poésie

Hector
adore
les vagins gras
et les caresses grasses
Médar
reste un carrefour de vices
petit buveur
de filles chaudes
il trinque sans arrêt
à la santé
d’une vertu bâclée
Recette de Christophe :
un petit gramme de cul
trois verres de jus
quatre mesures de sueur
pour huit heures d’amour
une femme bien cuite
pour homme bien cuit
ou saignant
cuisson à la grand-père
demi-sel
épicé gros –
Corps bien cuisiné
qui vadrouille
à la recherche du salut


(930 Mots dans un aquarium, « 100 Hommes », extrait.)


***

Nous avons vidé la vie à coups de questions : qui on est – où on est – où va-t-on…
À toutes ces questions je donne une réponse, mais pour l’accepter, il faut avoir le courage, je dirai même le culot d’exister. Au fond, si vraiment vide il y a, pourquoi ne pas en profiter pour y mettre quelque chose ? Pourquoi ne pas l’utiliser à exister ? L’homme est trop beau pour qu’on le néglige.
Cependant, ne vous abusez pas. Je ne parlerai jamais du petit collectionneur de plaisirs, ni du petit vendeur de situations, ni du monteur de vins, ni du caissier d’opinions, ni du brouteur de positions, ni de l’émondeur de slogans, ni de la petite machine à calculer les races. Je ne parlerai jamais du truand esthétique, ni du cochon idéologique, ni du délinquant culturel, ni du drogué linguiste, ni du débauché tiers-mondisant. Je ne parlerai pas du candidat au néant – je parle du volontaire. Volontaire parce qu’en fin de compte la mention d’humain est tellement crasseuse qu’elle n’appartient qu’aux volontaires.
Volontaire à la condition d’homme. Qui veut ? Mais surtout : qui dit mieux ? Les révolutionnaires ont échoué, et leur échec est plus cuisant que celui des saligauds en titre. Les bourgeois ont échoué comme des hommes, les révolutionnaires ont échoué comme des dieux.
Poète, dira-t-on. Mais le poète qu’a-t-il de plus que les autres sinon son entêtement ? Il se nomme à traverser la vie là où la viande est ferme. Il se désigne à puiser les choses dans leur nom. Bref, il parle et respire à titre d’exemple…

(L’Acte de respirer, version 2, « Introduction ».)


Volume III. Machin la Hernie (roman)

… le ciel est contre moi, contre mon peuple, le ciel a toujours été contre les noirs depuis Cham, depuis toujours, parce qu’autrement dites-moi pourquoi toutes les fois que ma hernie prend une décision historique, la pluie s’en mêle ; on mangeait et dansait dans la flotte, la boue totale, à certains endroits de la place du Cheval, on était dans la flotte jusqu’aux genoux, en ce jour historique où il la roulait pour montrer à la reine mon invitée personnelle la danse du pays de mon père inconnu, à madame la princesse mon invitée personnelle la danse du pays de maman nationale où j’ai construit la plus grande cathédrale, la même danse du pays de maman avec monsieur le président mon collègue qui a bien voulu honorer de sa propre présence la cérémonie de ma hernie, et ils la dansent, des ambassadeurs, des conseillers culturels, des présidents venus soutenir ma hernie ; ils dansent dans la boue, des bourgeois à qui je risque de refuser le pétrole de ma hernie, les américains à qui je risque de refuser l’uranium de ma hernie, les japonais avec leur premier ministre à qui je risque d’interdire le fer de ma hernie, les chinois, les russes, parce que les hommes doivent s’aimer, se comprendre, se compléter suivant l’évangile de ma hernie…

Bibliographie

Romans

* La vie et demie (Seuil, 1979, réédition « Points roman », n°309)
* L’Etat honteux (Seuil, 1981)
* L’Anté-peuple (Seuil, 1983)
* Les sept solitudes de Lorsa Lopez (Seuil, 1985)
* Les yeux du volcan (Seuil, 1988)
* Le commencement des douleurs (Seuil, 1995)


Nouvelles

« Le malentendu », in Le malentendu (RFI/ACCT, 1979)
« Le serment d’Hippocrate », in Un voyage comme tant d’autres et onze autres nouvelles (Hatier/ACCT, 1984)
« Lèse-majesté », in Le fossoyeur et sept autres nouvelles (Hatier/ACCT, 1986)


Poésie

* Poèmes et vents lisses (Le Bruit des autres, 1995)
* Le quatrième côté du triangle (Ed. Acoria, 1999)


Théâtre

* Conscience du tracteur (NEA/CLE, 1979)
* La parenthèse du sang, suivi de Je soussigné cardiaque (Hatier « Monde noir poche », 1981)
* Antoine m’a vendu son destin (Equateur n°1, 1986, réédition Ed. Acoria, Théâtre, 1997)
* Moi, veuve de l’empire (L’Avant-Scène Théâtre, n° 815, octobre 1987)
* Le coup de vieux (Présence Africaine, 1988)
* Qui a mangé Madame d’Avoine Bergotha ? (Editions Promotion Théâtre/Lansman, 1989)
* La résurrection rouge et blanche de Roméo et Juliette (in Supplément du n° 83 d’Acteurs, septembre 1990)
* Une chouette petite vie bien osée (Editions Lansman, 1992)
* Théâtre 1 : Qu’ils le disent...qu’elles le beuglent..., suivi de Qui a mangé Madame d’Avoine Bergotha ? (réédition Lansman, 1995)
* Théâtre 2 : Une vie en arbre et chars...bonds, suivi de Une chouette petite vie bien osée (réédition, Lansman, 1995)
* Théâtre 3 : Monologue d’or et noces d’argent pour douze personnages suivi de Le Trou (Editions Lansman, 1998)


Divers

* L’autre monde (recueil réunissant un ensemble d’écrits inédits : poèmes, théâtre, nouvelles, ébauche de roman : Revue noire, 1997)
* L’Atelier de Sony Labou Tansi (coffret réunissant trois volumes d’inédits : Correspondance 1973-1983, Poésies, et « Machin la hernie », version inédite de son roman L’état honteux », Revue noire, 2005)




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