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07/03/2003
Incroyable mais vrai

MESSIEURS LES DEPUTES, A VOS CRAMPONS !

(MFI) Ouganda-Rwanda : 3 à 2. C’est le score final d’une rencontre de football pas tout à fait comme les autres qui s’est déroulée au Rwanda. Les équipes étaient composées de députés ougandais et rwandais. Organisé par l’Union interparlementaire – un organisme créé en 1889 par des députés européens –, le match a eu lieu à la suite de discussions sur les meilleurs moyens de renforcer la coopération entre les deux pays. Depuis l’intervention de leurs armées respectives en République démocratique du Congo et les accusations d’agressions mutuelles, les relations étaient plutôt tendues entre Kigali et Kampala. Les joueurs ont pu s’expliquer longuement sur la pelouse.

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(MFI) On ne plaisante pas avec les marques à la Coupe du monde de cricket, en Afrique du Sud : deux classes d’écoliers et leurs professeurs en ont fait l’expérience en se rendant au stade de Maritzburg. Les enseignants ont eu la mauvaise idée de se présenter, vêtus de shorts au logo de Adidas. Les services de sécurité, chargés d’appliquer les règlements de non concurrence des sponsors de la manifestation, leur ont demandé de changer de tenue. Ne pouvant abandonner leurs élèves, âgés de 10 à 12 ans, les professeurs ont finalement opté de porter leurs shorts à l’envers. Mais, quand les mêmes services ont inspecté les « boîtes à sandwich » des enfants…. horreur ! Ils y ont trouvé des canettes de alors que le principal sponsor de la Coupe du monde est son rival de toujours, Pepsi Cola. Les écoliers n’ont pu entrer dans le stade qu’après avoir gratté tous les logos délictueux.

MANIE OU REMORDS ?

(MFI) Les policiers de Zürich ont eu une petite surprise en ouvrant un colis en provenance de Hongrie. A l’intérieur, des appareils photo-numériques et un camescope, d’une valeur de 2 600 euros. L’expéditeur était un Hongrois, condamné et expulsé récemment pour une série de vols sur le territoire helvétique. Lors de son procès, celui-ci avait expliqué au juge qu’il se débarrassait du produit de ses larcins – estimé à 66 000 euros – en les envoyant, par la poste, en Hongrie. Peut-être a-t-il voulu expérimenter le retour à l’envoyeur.

L’ECOLE DES FACTEURS

(MFI) Chaque pays possède sa propre législation sur l’acceptation des contenus des colis postaux, en provenance de l’étranger. En consultant les listes individuelles des produits interdits, on retrouve quelques données communes à toute la planète comme les armes et munitions, les matières explosives et radioactives ou encore les substances chimiques et périssables ainsi que les urnes funéraires. Dans le détail, l’énumération des tabous rend compte d’univers bien particuliers. La France, et d’autres pays francophones, est protégée contre l’invasion d’instruments de mesure non métriques et de saccharine. La Guinée fait les « gros yeux » à tout ce qui porte le symbole de la Croix rouge. Le Bénin ne veut pas d’eau minérale et de diamants bruts. Le Botswana rejette les colis contenant des produits fabriqués par des prisonniers ou qui contiennent du miel et ses dérivés. L’Algérie, les montres et les horloges. La poste iranienne ne veut ni de jeux de cartes, ni de dés, ni de magazines de mode ou d’instruments de musique. Le pays qui ressemble le plus à un bunker postal ? L’Afghanistan.

COTE D’IVOIRE : DOMMAGES COLLATERAUX

(MFI) Ils ne sont guère utilisés, ces petits marteaux brise-vitre que l’on trouve près des fenêtres, dans les trains français. Mais ils ont inspiré cet Ivoirien de 33 ans qui était monté dans un train de nuit, circulant entre Paris et Montpellier. Après avoir bu plus que de coutume, sans doute parce qu’il n’a pas trouvé d’autre passager à qui parler dans les wagons – il était le seul voyageur, cette nuit-là –, il a mis à sac toute une voiture de première classe. A l’arrivée, à 6 heures du matin, les policiers ont tenté de comprendre pourquoi l’homme avait ajouté à ses saccages, le vol de quarante marteaux brise-vitre. L’interpellé a expliqué qu’il en faisait provision pour son retour prochain en Côte d’Ivoire !

PAQUERETTE, TOP MODEL

(MFI) Jusqu’il y a quelques années, les éleveurs français qui présentaient leurs bêtes à des concours agricoles, utilisaient chiffons et détergents, directement sortis du placard à balais, pour préparer leurs animaux. Un coup de liquide-vaisselle pour nettoyer les mamelles et une noix de crème à lustrer sur le poil des cuisses… rien de tel, semble-t-il, pour mettre en valeur le pis d’une vache laitière. Puis, des produits cosmétiques spécialisés sont sortis sur le marché : shampoings, mousses à raser, pommades et fonds de teint pour gommer les défauts et souligner les muscles. Cette année, au Salon de l’Agriculture de Paris, on a vu les premiers esthéticiens pour vaches donner des conseils aux éleveurs avant les compétitions. Il y a même des écoles où on apprend à Pâquerette et Indochine à défiler devant le jury, en ondulant et en posant comme Laetitia Casta ou Heidi Klum.

REPOSONS-NOUS DANS LES BOIS

(MFI) Pour faire face à la surpopulation de leurs cimetières, les Britanniques proposent des sites alternatifs, écologiques, sur des terres mises à disposition par des agriculteurs ou des collectivités locales. Installé dans un cercueil biodégradable, en carton ou en osier, le défunt repose non pas sous une pierre tombale à son nom, mais sous un arbre de l’espèce de son choix, constituant à la longue, un « bois funéraire ». Il y en aurait plus de 150 aujourd’hui dans toute la Grande-Bretagne, dont le plus grand peut accueillir 12 000 « arbres ». Selon l’association Natural Death Centre, cet engouement pour des funérailles écologiques trouve son origine dans les mouvements spirituels et pacifistes des années 60 qui veulent que le corps revienne à la nature.

Marion Urban

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