CHUT ! JE DORS !
(MFI) Rien de tel qu’une petite sieste pour reconsidérer la vie sur la planète. Celle de Praseela a été un véritable retour sur soi. Devant rejoindre son mari au Qatar, la jeune femme a embarqué à Cochin en Inde, à bord d’un avion de la ligne Air India. Grosse fatigue ou contrecoup de l’émotion du tout premier vol en avion, Praseela a dormi pendant tout le trajet sans que personne ne songe à la réveiller, à destination. Revenue au point de départ, elle a repris l’avion le lendemain avec un billet offert par la compagnie. La sieste de Valentina a été tout aussi aventureuse. Après une petite fête arrosée en l’honneur de la Journée internationale de la femme, cette Russe de Saint-Pétersbourg a piqué un somme sur le chemin du retour à la maison, choisissant de s’étendre sur le fleuve gelé de la Neva. Bien que « pompette », Valentina a senti que son lit improvisé bougeait, mais a continué à rêver au prince charmant. Les sauveteurs l’ont récupérée un peu plus tard, dérivant tranquillement sur sa plaque de glace, au fil de l’eau…
DENIER DU CULTE
(MFI) Rosa, l’une des chanteuses révélées par l’émission de télévision espagnole Operacion Triunfo, l’équivalent de Star Academy, a des admirateurs particuliers : les administrateurs de la caisse d’épargne andalouse Cajasur. Des membres du clergé, disons…mélomanes. Plus étonnant encore, leur présence aux concerts de Rosa était indemnisée. C’est ce que des enquêteurs du gouvernement andalou affirment. En menant une enquête approfondie, les agents d’un cabinet d’audit ont découvert que ces mêmes administrateurs accumulaient les jetons de présence (qui permettent l’indemnisation des membres d’un conseil d’administration quand il siège) pour avoir assisté à des messes, des tables-rondes, ou des événements littéraires. Au total, les honoraires ainsi payés sont montés à 336 000 euros. Dernière turpitude des hommes d’Eglise qui constituent un tiers des administrateurs de Cajasur : on a découvert sur eux un petit bijou d’une valeur de 644 000 euros commandé à un joaillier de Cordoue !
LUGUBRE RESEAU
(MFI) Le nom est de sinistre mémoire : « Ceux-qui-marchent-ensemble ». Cette expression rappelle celle qui désignait les milices du Rwanda, du Burundi, ou du Congo-Brazzaville. Sur cette liste lugubre, on ajoutera désormais les organisations de jeunesse pro-Poutine. Les « Ceux-qui-marchent-ensemble » russes veulent normaliser la Tchétchénie. Pour eux, cela commence par l’installation d’un cybercafé dans la ville de Grozny en ruines : 28 ordinateurs auxquels les étudiants tchétchènes auront accès gratuitement. Du moins, la poignée qui aura échappé aux commandos russes, coupables déjà de plusieurs milliers d’assassinats de jeunes hommes dans ce pays.
« MOULE-A-GAUFRE »
(MFI) Traiter quelqu’un de « moule-à-gaufre » ou de « bachi-bouzouk » peut surprendre mais aussi faire rire. Hergé, créateur du capitaine Haddock, compagnon du reporter Tintin, le savait bien quand il remplissait les phylactères contenant les dialogues de sa fameuse bande dessinée. Les tournois d’insultes du XIIIe siècle en France, divertissement courant de la Cour d’Ecosse au XVIe siècle, utilisaient également « ces insultes qui ne tapent pas dans le réel », rapporte l’une des animatrices d’un colloque consacré à la définition du terme juridique de l’outrage à enseignant, qui s’est déroulé en Savoie. « Un obèse n’est pas traité de “gros”, mais on lui reproche autre chose, sans être blessant ». Aujourd’hui, même si on peut considérer qu’il y a injure dès que l’on place un « espèce de » ou un « va donc, hé » avant un mot, la diversité des insultes employées par les jeunes trouble les magistrats. D’où, l’étude approfondie des linguistes du laboratoire de recherche de Chambéry !
AZUR, EMERAUDE, TOMATE, LAIT…
(MFI) On sait combien les bureaucrates de Bruxelles aiment la précision dans les réglementations, les normes et les standards. Cela permet au détour de doctes articles, des fantaisies réjouissantes comme le calcul savant des tailles et des mesures des préservatifs dans les pays de l’Union européenne. Récemment, un député italien, troublé par l’aspect défraîchi des drapeaux qui ornent l’entrée des bâtiments de la Commission européenne a demandé à son pays de statuer sur les couleurs du drapeau national. Un coup d’œil au guide de Pantone, qui a déjà codifié 1 900 nuances de couleur pour les professionnels du textile et de l’imprimerie du monde entier, et voilà le résultat : désormais les tons officiels des Italiens sont 18-542 TC, 11-4201 TC et 18-1660 TC. Sur votre palette, cela donne : vert pré, blanc lait et rouge tomate !
BISOUS DOUX
(MFI) Ils se glissent dans le cou, ils se volent, s’envolent…. Les petits baisers qui vous changent la vie et l’humeur. A l’hôpital de Troncheim, en Norvège, ils obligent carrément à une réorganisation de l’accès aux bâtiments. Est-ce la lourdeur de la tâche qui attend les médecins, les infirmiers et les employés qui fait que ceux-ci ont besoin de prolonger les bisous du matin avec leurs conjoints ? Est-ce la nécessité de se remonter le moral avant d’affronter les souffrances des patients ? Quoiqu’il en soit, il a fallu en finir avec les embouteillages que les « bisouilleurs » créaient à la porte de l’hôpital. La Direction a décidé de réserver un couloir spécial pour ceux et celles qui mettent là, un point final à leur câlin du matin.
LA PART OBSCURE
(MFI) Il y fait noir comme dans un four. Pour un restaurant, c’est un peu surprenant. Il ne s’agit pas d’un entraînement à une pénurie d’électricité, ou à la guerre, mais c’est le chic du chic des derniers dîners new-yorkais : se restaurer dans le noir, sans voir ce que l’on a dans son assiette, ni ses partenaires à la table. Même pas en allumant une cigarette. Le concept est destiné aux célibataires que l’on devine un peu timides, et qui, selon la société Cosmo Party, organisatrice de ces dîners à l’aveuglette, peuvent se déchaîner comme des collégiens à la faveur de l’obscurité. Les serveurs, eux, sont munis de lunettes à vision nocturne, pour circuler entre les tables. Mais, pas moyen d’échapper à l’addition puisque les dîneurs paient avant.
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