BOUTEILLE (1)
(MFI) « Qui ne boit pas ce soir ? » De cette question dépend souvent un bouquet de vies : celles de vos amis. Il s’agit de la poser avant de se lancer dans une tournée, au bar, ou parfois même dans les bars. Elle détermine le choix du pilote de la voiture, censé ramener tout le monde sain et sauf. Heureusement, le dilemme ne se pose pas pour les grandes occasions, comme le Nouvel An ou les fêtes nationales, puisque des associations organisent des opérations « nez rouge » où des chauffeurs volontaires se portent au secours de ceux qui ne peuvent plus conduire que d’un œil, ou qui confondent les lampes des jardins avec des ballons de football. En Turquie, désormais, c’est le patron du bar qui sera de service. Obligé par la loi de reconduire tous les automobilistes qui abuseront de l’alcool chez lui. Sous peine d’amende.
BOUTEILLE (2)
(MFI) Les naufragés se font rares par ces temps de balises satellites et de téléphones portables. Les messages glissés dans des bouteilles aussi. Restent quelques rêveurs (ou désespérés) comme Brenda, une Américaine, qui a jeté dix-huit bouteilles – en plastique ! – à l’occasion d’une croisière au large des côtes d’Espagne, en 1999. Christian, sapeur-pompier, soucieux de l’environnement en a trouvé une, dans une calanque près de Marseille. Le message était sobre : « Soyez gentil de répondre… Parlez-moi de vous » L’adresse était en poste restante à Los Angeles. Après un échange de lettres, de photos et de coups de téléphone, Christian a rencontré Brenda au milieu d’une nuée de journalistes, de photographes et de cameramen qui, en dépit des préjugés nés de la guerre en Irak, ont célébré les retrouvailles de la France et des Etats-Unis.
LES MERES « PELICANS »
(MFI) Lorsque les petits pélicans ont très faim, ils vont fouiller jusque dans la gorge de leurs parents pour attraper la nourriture. Ce comportement glouton a frappé un professeur de l’université de Toronto, au point qu’il a donné le nom de « syndrome du Pélican » à une habitude prise par les mères célibataires canadiennes, qui ont des enfants de moins de 14 ans. Après avoir questionné quelques 140 femmes, il a remarqué que leurs apports nutritionnels étaient beaucoup plus faibles que ceux de leurs enfants. Elles-mêmes se décrivaient en situation d’« insécurité alimentaire ». L’étude a confirmé une triste réalité : les femmes seules et à faibles revenus se privent de repas pour nourrir leur enfant.
LE CHANGEMENT DE LA GARDE SUISSE
(MFI) Traumatisée par un double assassinat et un suicide il y a cinq ans, la garde suisse pontificale a connu quelques réformes, notamment au niveau de son recrutement. Mais jamais on aurait soupçonné que de la modernisation ainsi initiée émergerait Dhari Bachmann, 23 ans, né en Inde, et adopté par un couple suisse. Il est le premier homme de couleur à rejoindre ce corps d’élite, créé en 1506, dont la réputation de loyauté a dépassé les frontières. Ouvert uniquement à des candidats suisses, célibataires, imberbes et âgés de 19 à 30 ans, il compte une centaine de soldats, attachés à la sécurité du Vatican.
LE POIDS DE LA PUNITION
(MFI) « L’homme, énergique et de belle prestance, s’est alors rapproché de l’automobiliste, et lui a asséné un coup de poing à la tempe. » Voilà en quels termes on devrait témoigner d’une agression, dans un poste de police, si on ne veut pas alourdir la punition de l’auteur de celle-ci. C’est ce qui découle d’une enquête menée par des psychologues norvégiens. Confrontés à des rapports qui décrivaient physiquement les contrevenants, cinq cents étudiants ont eu à attribuer des sanctions sur la seule lecture des documents. Les voleurs, violeurs et criminels que l’on dotait de qualificatifs valorisants comme « joli » ou « élégant » ont été condamnés à des peines plus légères que dans la réalité : 24 % de différence. Reste que tôt ou tard, le juge rencontre le prévenu et celui-ci doit faire face à son image !
« C’EST FACILE ! »
(MFI) 30 % d’action, 17 % de comédie, 13 % de combat du bien contre le mal, 12 % de romance, de baisers et de galipettes amoureuses, 10 % d’effets spéciaux, 10 % d’intrigue et de mystère et 8 % de musique : voilà la recette du succès des films auprès du public anglo-saxon selon Sue Clayton, à qui la compagnie de soda Coca Cola a demandé d’analyser la popularité d’une dizaine de succès commerciaux comme Titanic, Rencontre à Notting Hill, le dernier James Bond 007 Die Another Day. Cette professeur de cinéma soutient que l’équilibre entre ces sept éléments doit être strictement respecté pour attirer le public dans les salles obscures.
MARATHON
(MFI) Symboliquement, ils l’ont fait en sept jours. Sept jours de lecture de la Bible, de 6 heures à 22 heures pour « se rapprocher de Dieu ». Une centaine de fidèles de l’Eglise mennonite d’Europe se sont relayés pour ce marathon religieux qui a permis à l’auditoire de redécouvrir des passages de la Bible. La lecture, ouverte à tous, croyants et non croyants, s’est déroulée dans un temple protestant de la ville de Strasbourg, dans l’Est de la France. Une soirée entière a été consacrée à la lecture des psaumes en anglais, allemand, arabe, serbo-croate et kinyarwanda.
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