Le projet Neptune étudiera les secousses sismiques
(MFI) Le projet Neptune n’a qu’un but : prévoir les secousses sismiques une minute avant qu’elles ne se produisent. Pour ce faire, un immense réseau sous-marin constitué de plus de 3000 kilomètres de fibres optiques va être mis en place. Ce dispositif encadrera la plaque tectonique située dans l’océan Pacifique nord-est, depuis la côte de la Colombie Britannique (Canada) jusqu’à celle de l’Etat de l’Oregon (Etats-Unis). L’objectif est de recueillir l’ensemble des mouvements de cette plaque afin de pouvoir mener à long terme des études en temps réel. Prévoir une secousse sismique juste avant qu’elle ne se produise permettrait de faire face à certaines des catastrophes naturelles qui accompagnent les séismes. Les instruments de mesure du réseau s’intéresseront aux tremblements de terre, mais aussi aux déformations de la croûte terrestre, à l’écologie des mers profondes, aux mammifères marins et au réchauffement climatique.
Le cèdre conserve
(MFI) On connaissait déjà la qualité anti-mites du cèdre. Mais l’arbre possède d’autres facultés, en particulier celle d’être un excellent conservateur. En effet, des chimistes de l’université de Munich, en Allemagne, ont découvert que les Égyptiens l’ont utilisé pour embaumer le corps de leurs défunts. Cela remet en cause la théorie selon laquelle les embaumeurs se servaient du genévrier à des fins de conservation. Les chercheurs ont identifié, après des travaux d’analyse chimique sur une momie, une substance constituante du cèdre, le guaiacole. L’équipe a alors embaumé des côtes de cochon avec ce composé chimique, pour mettre en évidence son effet antibactérien permettant la préservation des tissus et donc la conservation des corps.
Fonte rapide des glaciers de Patagonie
(MFI) Les glaciers qui constituent l’immense champ de glace de Patagonie, entre le Chili et l’Argentine, fondent beaucoup plus vite que les glaciers de l’Alaska. Entre 1995 et 2000, le taux de fonte de ces glaciers a plus que doublé par rapport aux taux enregistrés depuis le début des années soixante-dix. Répartis sur une surface de quelque 11 000 kilomètres carrés, les 63 glaciers étudiés perdent l’équivalent de 16 km3 de glace chaque année, ce qui contribue de façon caractéristique à la montée du niveau de la mer. Ces fontes massives sont liées à la hausse des températures locales, à la baisse des précipitations neigeuses et à la perte de gros icebergs.
La richesse insoupçonnée du monde marin
(MFI) Le Centre d’étude de la vie marine a recensé en trois ans plus de 210 000 nouvelles espèces de la faune et de la flore océaniques. Les scientifiques ne s’arrêtent pas là, estimant que les océans en abriteraient dix fois plus. Quant aux poissons, ce sont plus de 15 300 espèces qui ont été cataloguées. L’objectif de ce recensement est d’élaborer un atlas détaillé des organismes marins. D’ici sept ans, les scientifiques espèrent ainsi pouvoir ajouter 20 000 espèces à leur inventaire, en explorant des territoires vierges comme, par exemple, les eaux polaires. Il faudra plusieurs dizaines d’années pour décrire et nommer la totalité de ces nouvelles espèces. Ces données permettront d’améliorer les connaissances du monde marin et apporteront de précieuses informations sur les évolutions du climat.
Recherche de nouvelles protéines artificielles
(MFI) Une équipe de chercheurs américains tente de synthétiser de nouvelles protéines capables de jouer un rôle dans de futurs traitements thérapeutiques. Les protéines, constituées d’une chaîne d’acides aminés, font partie des composants essentiels du monde cellulaire. Parmi leurs rôles multiples, les plus importants se jouent dans l’activation des gènes, le transfert de certaines substances à l’intérieur de la cellule, sans oublier l’action déterminante sur les réactions biochimiques. Jusqu’à aujourd’hui, deux méthodes permettaient de synthétiser artificiellement les protéines. L’une consiste à construire la molécule acide aminé par acide aminé. L’autre au contraire laisse ces derniers s’assembler au hasard. L’équipe américaine a développé une nouvelle technique en puisant un peu dans les deux procédés.
La Terre balayée par les vents solaires
(MFI) À la fin du mois d’octobre, un orage géomagnétique d’importance s’est abattu sur notre planète. Ressenti sur l’ensemble du globe, il n’a causé aucun problème sérieux. Ces orages magnétiques prennent naissance sur le Soleil, à des années-lumière de notre planète. Ce sont les variations de pression du vent solaire qui déclenchent des perturbations du champ magnétique terrestre. Le dernier de ces orages avait été prédit par les météorologues du Centre de l’environnement spatial du Colorado, aux États-Unis. Pendant la tempête, le nombre de particules solaires au voisinage de la Terre augmente ; attirées par le champ magnétique terrestre, ces particules sont précipitées près des pôles dans la basse atmosphère. C’est dans ces conditions que l’on peut assister à la naissance d’aurores boréales.
|